On le pourchasse, on se l'achète, on le cherche chez l'autre, dans son regard, dans ses gestes. On vogue de plaisirs en plaisirs sans vraiment le toucher. Mais qu'est-ce donc alors que le bonheur?
C’est complètement fou…Si le prix de l’essence continue à monter, on va bientôt la payer plus cher que l’eau.
Quand on pense à la simplicité avec laquelle on peut raffiner du pétrole, comparativement à cette opération si complexe et difficile qui consiste à mettre de l’eau en bouteille mon sang ne fait qu’un tour face à ces voleurs que sont les compagnies pétrolières.
J’espère que le Gouvernememt Harper va intervenir pour protéger la population du monopole des pétrolières.
Je suis de celles qui croient que si le prix de l’essence augmente suffisamment, on devra les changer nos habitudes car on n’aura plus le choix. On habitera à côté de notre travail, on fera nos déplacements à pieds, en transport en commun ou en vélo. Les trains reprendront de la popularité. On y songera grandement avant d’acheter une voiture et si on s’y risque, elle sera partagée évidemment. La pollution diminuera au lieu de croître. Tout ceci serait possible si le coût du litre montait à quatre ou cinq dollars. Je vendrais ma voiture, c’est certain et je mettrais tous ces beaux principes, auxquels je crois théoriquement, en pratique.
@FemmeLibre: Ces changements d’habitudes seront probablement nécessaire à moyen terme et sans doute bénéfiques. Le coût de la vie en général va aussi grimper avec l’augmentation du coût du carburant, parce qu’il faudra tout de même continuer à amener vers les centres, les denrées ou produits de consommation qui proviennent des régions et ces coûts d’opération seront nécessairement refilés aux consommateurs.
Ce qui m’inquiète dans tout cela, c’est toujours cette équation voulant que les mieux nantis, dans ces périodes de crise, arrivent toujours à s’en tirer pas trop mal, parce qu’ils ont la capacité de combler l’augmentation des dépenses par une augmentation de revenus ou par une coupure dans les dépenses non-alimentaires, tandis que les plus démunis n’ont d’autres choix que de couper dans l’essentiel. C’est un peu ça, le drame de la crise alimentaire dans les pays en développement.
Les pauvres n’ont pas de voiture.
Je suis d’accord avec vous deux 🙂
Tout à fait d’accord avec femme libre, il faut réduire l’usage du carburant et, globalement, consommer moins. Ce n’est pas le recyclage ni l’interdiction des sacs de plastique qui suffira à sauver la planète. Ces ridicules économies de bout ded chandelles servent à donner bonne conscience et à continuer de polluer sans s’en faire (je recycle mes journaux, puis je prends l’avion pour le sud – ????) Des changements doivent avoir lieu, et rapidement, et ne seront possible que si les gens y sont contraints. C’est bien dommage, mais c’est comme ça 😦
Par contre, que les pétrolières s’en mettent pleins les poches, c’est scandaleux! C’est en taxes que l’augmentation doit se faire, pas en profits. Quel parti politique aura le courage d’entreprendre cela? je suis assez pessimiste.
Bien sûr, il faudra redistribuer au niveau des transports publics, services sociaux, crédits d’impôts, etc. ces taxes. Au bout du compte, ça ne peut prendre qu’une transformation radicale de l’économie, ça suppose que nous renoncions au dogme de la croissance. Je suis encore plus pessimiste ici, à me semble irréalisable. La force d’inertie est difficile à vaincre, encore plus si cela doit être fait rapidement.
Non, les pauvres n’ont pas de voiture mais ils souffrent quand même de l’augmentation des prix de la nourriture.
Je partage en partie l’opinion de femme libre, depuis que ça a tant augmenté, je songe sérieusement à ne plus avoir de voiture et même à changer de milieu de travail.
@Tous: On devrait trouver un moyen de faire carburer les voitures à l’amour. Plus tu en produis, plus tu t’enrichis. 😉
Flocons de Bonheur 
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