On leur donne une partie de nous, pour qu’ils puissent ensuite s’envoler et vivre leur vie. N’est-ce pas ainsi que l’on voit nos enfants?
Mon fils termine cette semaine son parcours scolaire et il entreprendra maintenant une nouvelle étape de sa vie, soit celle du marché du travail. C’est plaisant de voir où il en est rendu aujourd’hui.
Il est heureux mais surtout, il a vraiment trouvé sa voie. Il avait un certain talent au départ, pour ne pas dire un talent certain, mais ce qui le distingue, c’est son désir constant d’aller au bout de lui-même et ça, c’est la clé du succès. Ça ne signifie pas que des victoires, parce que fatalement, il y aura aussi des déceptions ou des échecs au cours de sa vie, parce qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, mais je le pense bien outillé pour faire face aux défis qui l’attendent maintenant.
On a su « encadrer le cheval sauvage ». C’est une expression que j’utilise souvent pour désigner la façon d’encadrer les gens, sans qu’ils ne perdent pour autant leur fougue et leur passion. Imaginez un cheval sauvage que vous enfermez dans un enclos. Il sera très malheureux et ne pensera qu’à une chose: s’évader. Imaginez maintenant que vous installez des clôtures, à juste distance, de chaque côté d’une allée. Vous le laisserez ainsi libre de courir, garder sa fougue et jouir de sa liberté. Les clôtures ne sont pas là pour l’enfermer dans un carcan. Elles y sont simplement pour s’assurer qu’il galope dans la bonne direction.
Pour ceux qui ça intéresse, voici son site web: http://www.forestanimation.com/
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