Pas facile d’apprécier la vie quand on souffre.
Que ce soit physiquement ou psychologiquement, la souffrance draine beaucoup d’énergie et prive la personne des moments de sérénité nécessaires à l’émergence du bonheur.
Pour plusieurs, la médication devient alors un moyen d’avoir ces répits, ces pauses pour reprendre un peu son souffle et dans ces moments, la simple absence de souffrance devient une forme de bonheur.
Pour d’autres, c’est la méditation ou la pratique d’une activité physique intense qui arrive à libérer ces moments de vide qui peuvent ensuite être remplis ou laissé vide, selon ce dont on a besoin.
Lâcher prise, c’est cesser de s’accrocher. Ça peut paraitre facile, à prime abord, parce qu’on se dit: « Il suffit de ne plus se battre ». Mais derrière le lâcher prise, il y a aussi la peur, l’insécurité, le risque que le changement n’apporte pas le bien espéré. Il y a donc un terrible combat dans le lâcher-prise, soit celui d’accepter le changement sans savoir de quoi il sera fait. C’est un combat contre soi-même, c’est surtout un combat contre cette habitude, pour certains, de vouloir tout contrôler. Derrière le refus de lâcher prise, il y a aussi un être fragile qui ne veut pas souffrir, mais se faisant, il se prive d’un bonheur plus grand.
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