Marcher, c’est permettre à l’esprit de s’envoler.
La semaine dernière, j’ai dû changer mes bottes de marche qui avaient déjà plus de 1000 km au compteur. Les semelles de mes Vasques étaient vraiment trop usées. Par chance, j’ai trouvé le même modèle en spécial chez Sail à 50% moins cher que celles achetées en 2006.
J’aime beaucoup marcher. J’ai découvert le plaisir de la marche assez tardivement. J’y ai pris goût en Espagne, sur le Chemin de Compostelle, alors que j’y étais surtout pour passer du temps avec ma mère. Marcher côte à côte pendant des centaines de kilomètre est une belle façon de resserrer les liens, en autant, bien sûr, que l’on marche au même rythme, sinon, çà peut provoquer des frictions.
Je me souviens d’un couple qui marchait à des rythmes différents. Ils se disaient au revoir le matin et se retrouvaient au gîte plus tard, en fin de journée. Une belle façon de respecter le rythme de l’autre. Marcher à un rythme qui n’est pas le nôtre, c’est à coup sûr se retrouver avec des ampoules aux pieds. Il faut donc connaître son propre rythme et apprendre à le respecter, à se respecter.
Ah que voilà une belle métaphore de la vie également.
Pour ce qui est de la marche en solitaire, le la compare à une forme de méditation. Elle ne requiert pas la concentration du jogging ou d’un sport intense, mais occupe le corps juste assez pour laisser l’esprit vagabonder. Le risque de se blesser est minimal et on a le temps de savourer ce qui nous entoure, le paysage, les bruits, les odeurs. Je marche par plaisir et plus je pratique cette activité près de la nature, plus le plaisir est grand.
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