J’entendais cet après-midi à la radio une émission où on parlait des « terres rares ». On en a beaucoup au Québec, parait-il.
Ce terme fait référence à des métaux spéciaux qui sont utilisés pour des composantes électroniques. Ils sont notamment nécessaires pour créer les piles des voitures électriques et pour faire fonctionner les éoliennes. Or, selon ce qu’on en disait, l’extraction et surtout le traitement de ces « terres rares » sont très polluants.
Ainsi, pour être en mesure d’utiliser des technologies « vertes », voilà qu’on doit d’abord polluer. C’est assez paradoxal quand on y pense.
Ça me rappelle la « trouvaille » de l’éthanol. À l’époque, je me souviens qu’on la décrivait comme une alternative « verte » au pétrole. Or, le maïs utilisé pour produire de l’éthanol demande énormément d’eau et appauvri le sol. D’autre part, pour éviter une chute des prix sur les marchés, les producteurs envoyaient leurs surplus de maïs dans les pays en voie de développement ce qui servait à alimenter les plus pauvres de notre planète. En trouvant une alternative payante, au maïs, il est facile de comprendre qu’il n’y a alors plus de surplus à envoyer aux pays en voie de développement.
C’est dire qu’une action entraîne toujours des réactions. Ce qui semble scientifiquement très positif, à première vue ne l’est pas toujours forcément à long terme.
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