Si vous croisez deux personnes durant votre parcours, vous les saluerez toutes les deux. Si vous en croisez 2000, vous ne saluerez personne.
On le pourchasse, on se l'achète, on le cherche chez l'autre, dans son regard, dans ses gestes. On vogue de plaisirs en plaisirs sans vraiment le toucher. Mais qu'est-ce donc alors que le bonheur?
Si vous croisez deux personnes durant votre parcours, vous les saluerez toutes les deux. Si vous en croisez 2000, vous ne saluerez personne.
À 2000 personnes, 2000 saluts, ça ralenti la course!
Pas sur, pas sur, je vais quand même en saluer quelques-uns, les plus sympathiques, les plus lents aussi, ceux que je dépasse!
@FemmeLibre: J’aurais du dire « je » plutôt que « tu », parce qu’effectivement, on ne se comporte pas tous de la même façon. Ça m’a surtout fait penser à la solitude parmi la foule. Quand il y a peu de gens, on dirait qu’il se créé plus facilement des liens que lorsqu’il y a plein de monde. D’ailleurs, en y pensant, je me dis que ma blonde aurait peut-être même salué les 2000. 🙂
De ton court billet si riche de réflexion découle une hypothèse que j’avance… Plus nos liens sont nombreux, plus ils ont de chance de devenir superficiels et, poussés à l’extrême, ils nous rendent indifférents, de là l’impression d’être si seuls dans une foule.
Moins ils sont nombreux, plus ils ont de chance de s’approfondir?
En tout cas, si l’on transpose dans nos milieux de travail, l’hypothèse se confirme!
@Zoreilles: Tu as sûrement raison. Ceux qui disent avoir 2000 amis n’en ont probablement aucun.
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