J’ouvre les rideaux et la lumière intense me fait plisser les yeux. Je dois laisser un peu de temps à ma vue pour qu’elle s’y habitue. Vert forêt et bleu ciel sont les couleurs dominantes.
De la fenêtre de la cuisine donnant au sud, je vois l’ombre du tilleul qui s’étire au sol jusqu’en milieu de terrain. D’ici, l’herbe me semble encore humide et si j’allais m’y promener pieds nus, là, tout de suite, je sentirais la rosée fraîche, sous mes pieds.
J’entend les oiseaux. Je reconnais les cris multiples, familiers, sans nécessairement pouvoir identifier à quelle espèce ils appartiennent. Ah, si, là, c’est une tourterelle triste. J’aperçois un écureuil qui parcourt les fils entre les deux poteaux de téléphone. Je suis toujours impressionné par leur agilité et ils font toutes ces acrobaties sans filet.
À l’est, le soleil est juste au-dessus de l’horizon et si j’y attarde le regard trop longtemps, cela me laisse des tâches vertes devant les yeux . Il fait 26 degrés, la température idéale. On peut rester longtemps au soleil sans sentir la brûlure des rayons trop intenses. J’ai plaisir à faire face au soleil et fermer les yeux. Me sentir inondé, ressourcé. Je suis comme une plante qui transforme les rayons du soleil en énergie, pour m’alimenter.
Ahhh, voilà qui est beaucoup mieux, pour débuter cette journée grise sur un bon pied.
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