Sur le trajet pour me rendre au travail, je croise 12 station-services (je les ai comptées). Malgré ce qu’on en pense, le prix de l’essence varie parfois considérablement d’un endroit à l’autre. J’ai notamment remarqué que tôt le matin, l’une d’entre elles, à Chambly, est plus lente à changer ses prix à la pompe, de sorte que si le prix est à la hausse à Montréal, je peux parfois bénéficier, si on peut dire, d’un écart de prix intéressant en y faisant le plein.
À l’inverse, si le prix est à la baisse à Montréal, je n’irai pas à cette station-service, parce qu’ils n’auront pas encore réajusté leurs prix.
Tout ça pour dire que lorsque vient le temps de faire le plein, il faut choisir le bon endroit au bon moment.
C’est la même chose quand vient le temps de faire le plein de soleil. Le soleil, c’est ma source de vitamine D et on sait que les populations de l’hémisphère nord en sont généralement carencés, surtout lorsque viennent les longs mois d’hiver. En fait, on se comprend, le soleil ne produit pas de vitamine D, mais lorsque les rayons ultra-violet touchent notre peau sans être bloqués par un crème solaire, notre corps produit de la vitamine D et celle-ci est, pour ma part, le carburant de la bonne humeur, utile à la fois à la santé physique et mentale. Le soleil, c’est génial tant qu’on n’en abuse pas.
Dimanche matin, la semaine dernière, il faisait un peu froid, mais le soleil était magnifique. j’en ai profité pour prendre une longue marche d’une dizaine de kilomètres par l’un de mes parcours préférés. J’aime notamment ce parcours parce qu’il comporte un tronçon, sur une petite route de campagne peu achalandée où le soleil matinal, immense, éblouissant pointe juste au-dessus de la montagne et nous en met plein visage pendant 3 ou 4 kilomètres. C’est ma façon de faire le plein et c’est fou l’impact que ça peut avoir sur mon humeur.
Tout ça pour dire que lorsque vient le temps de faire le plein, il faut choisir le bon endroit au bon moment.
Et quand vient le temps de faire le plein de bonheur, je suis la même formule. Chaque jour apporte son lot de bonnnes ou de moins bonnes nouvelles et chacun est libre de choisir celles qu’il écoutera. J’ai la chance d’avoir hérité de ma mère, d’une mémoire sélective que j’appelle le gène du bonheur. Je me souviens ainsi très clairement des bons moments, alors que les moments difficiles demeurent diffus, flous, embrumés, comme un mauvais rêve dont on ne se rappelle que quelques bribes. Ça aide, bien sur, mais au quotidien, dans l’instant présent, je peux toujours choisir avec qui et où j’ai envie de dépenser ces minutes de ma vie et faire en sorte qu’elles m’apportent le maximum de bonheur.
Tout ça pour dire que lorsque vient le temps de faire le plein, il faut choisir le bon endroit au bon moment.
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