Sur mon trajet quotidien de 18 kilomètres pour me rendre au travail, il y a 31 feux de circulation. Hier matin, j’ai pris les 24 premiers au vert. C’est assez rare. Je me demandais même si j’arriverais à prendre tous les 31 sans arrêt à un feu rouge.
La chance, c’est quand les étoiles s’alignent, quand différentes circonstances se synchronisent de façon particulière pour favoriser un individu.
Ce qui est curieux avec la chance, c’est qu’elle persiste parfois. Il y a des jours où tout semble vous sourire. Il y a de ces jeux de table, par exemple, qui se jouent avec des dés. Avec deux dés, la probabilité d’avoir un sept (1 +6, 2+5, 3+4, 4+3, 5+2, 6+1) est toujours plus élevée que celle d’avoir un quatre (1+3, 2+2, 3+1). Pourtant, certains jours, le quatre sortira encore et encore plutôt que le sept. On ne l’explique pas, on le constate simplement.
D’ailleurs, plusieurs ont ce réflexe de vouloir profiter de la manne quand la chance leur sourit. Si quelques événements chanceux surviennent, on voudra acheter un billet de loterie, se disant dans une bonne passe. Tout ça n’a rien de scientifique c’est même complètement l’inverse, mais il y a de ces phénomènes qu’on constate sans pouvoir les expliquer.
Par ailleurs, ce qui est vrai pour la chance, l’est aussi pour la malchance. « La chance a tourné », « je suis dans une mauvaise passe », « Les malchances s’accumulent » et ce, sans qu’elles n’aient nécessairement un lien les unes aux autres. On a alors l’impression que ça pourrait être notre attitude, optimiste ou pessimiste qui a un impact sur ces événements, mais encore là, rien qui n’ait un rapport avec la science, du moins pour ce qu’on en sait.
N’empêche, à chaque feu vert que je passais, j’ai eu un sourire et ça m’a mis de bonne humeur.
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