Au Québec, le froid, le vrai n’accompagne jamais la neige, ils se succèdent, se croisent, mais ne font pas vie commune. Quand tombent les gros flocons, on veut s’attarder, marcher plus lentement, lever la tête et ouvrir la bouche pour en attraper un sur la langue. Contrairement au froid qui vous glace, qui fait mal aux mains si on ne les couvre pas, qui pince le visage et mouille les yeux, de peur qu’ils ne gèlent sur place. L’une est douce et l’autre est dur, pourtant c’est ensemble qu’ils font l’hiver. La vie est ainsi faite, de moments doux et d’autres plus durs. Ils se succèdent, se croisent, passent des uns aux autres et quand certains vous glacent, il faut garder courage, les moments doux reviendront. Ça va bien aller.
Flocons de Bonheur
On le pourchasse, on se l'achète, on le cherche chez l'autre, dans son regard, dans ses gestes. On vogue de plaisirs en plaisirs sans vraiment le toucher. Mais qu'est-ce donc alors que le bonheur?
2 réponses à « L’un et l’autre »
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Bien dit. Nous n’avions rien vécu de tel jusqu’ici mais l’humanité, si, à maintes reprises.
Sans communications, sans autorités scientifiques, après essais et erreurs, il y a plusieurs siècles, le seul moyen trouvé pour se prémunir, plus ou moins efficace fut le confinement.
Sa faiblesse? Les vagues subséquentes qui tuaient les non immunisés. Ces vagues étaient souvent pires que la vague initiale. Je dis simplement: restons vigilants.
Très heureux de vous relire l’ami.
NB: Aller voir sur UTUBE « Peste de Londres »
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@GrandLangue: Je vais aller voir ça. Merci!
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