
L’alternance entre deux états nous aide à mesurer le temps qui s’écoule. La seconde qui sépare le Tic du Tac, la fin d’une chanson sur Spotify et le début d’une autre, le samedi matin et son rythme différent qui marque le début des loisirs après une semaine de travail, les quatre saisons qui se succèdent, marquant le temps. J’aime le Québec et ses saisons si différentes les unes des autres. Déjà, à la mi-août, on pressent l’automne qui se pointe le bout du nez, par ces petits matins plus frais et ces après-midi où le soleil plombe nous incitant à chercher un coin ombragé. Le bleu du ciel a une teinte particulière, plus bleu qu’en milieu d’été. Il met magnifiquement en relief la chevelure verdoyante des arbres encore chargés de feuilles qui valsent quand le vent se met de la partie. Tout change, à un rythme qui lui est propre. Je voyage à travers le temps, tel un voilier sur les vagues, porté par le vent du changement. Je suis tout simplement heureux et en paix sur mon navire, fier du chemin parcouru et de l’expérience de vie acquise et voguant en confiance vers l’horizon.
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