D’abord un grand merci à Pascal qui a la grande gentillesse d’ouvrir et entretenir cet espace qui donne libre cours à l’imagination anonyme d’une foule de participant à ses ateliers. Je ne connais pas ses motivations profondes, mais ce travail lui demande sûrement beaucoup de temps et d’énergie et ce sont ces gestes altruistes qui me réconfortent avec l’humanité, surtout en ces temps incertains.
Donc, en s’inspirant d’une courte phrase de l’atelier d’écriture d’Entre2Lettres, laisser libre court à son imagination. La phrase de départ est la suivante:
Boxeur retraité il collectionnait les coups en souvenir du temps où il en prenait : de chaud, de froid, de soleil, de pied au cul, etc. C’est après avoir trouvé un coup de… que…
On dit parfois qu’avec les épreuves vient la force pour les surmonter. Du moins, c’est ce que disent les optimistes et/ou les croyants. C’est une pensée qui permet de garder espoir pendant la tempête et c’est ce qui insuffle le courage de continuer même dans les pires situations. Au cour de sa vie professionnelle, Jean-Claude avait reçu plus que sa part de coups sur la gueule et si on omet les trois K.O. qu’il avait subit en début de carrière, il avait su maintenir un excellent bilan de trente-deux victoires, quatre défaites par décisions des juges et trois K.O. De quoi être fier. Ces combats et surtout ses victoires l’avaient convaincu de sa capacité à sortir victorieux de toutes les épreuves et en fait, il y avait pris goût de sorte qu’au cours de sa vie, il s’était constamment mis en danger et de toutes les façons possibles, peut-être pour tester le destin ou alors pour tester ses propres limites. Il se sentait invincible, doté d’une carapace capable de le protéger de tous les coups imaginables. L’ennui avec les armures, c’est qu’on ne sent plus ni les coups, ni les caresses. C’est après un coup de foudre qu’il avait compris cela. Jeanne, la belle Jeanne avait ouvert une brèche dans son armure pour se rendre jusqu’à son cœur et de fil en aiguille, il avait peu à peu laissé tomber ces protections de surface, comprenant qu’on n’est jamais aussi fort que lorsqu’on se permet d’exposer ses fragilités. La véritable force réside dans notre capacité à être si vrai, qu’on n’a plus à se protéger de quoi que ce soit.
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