
J’écoutais ce matin un Balado au sujet de l’alpaga. Ce mammifère qui broute dans les Andes de l’Amérique du Sud est à mi-chemin entre un lama et un gros nounours. Pour les coyotes, pumas ou autres prédateurs, c’est une proie de choix. Chez la plupart des prédateurs, un comportement naturel consiste à s’attaquer aux proies les plus faibles, ce qui amène, je le reconnais, un certain équilibre à la survie générale des espèces. L’Alpaga a, pour sa part, développé un approche pour éviter d’être ciblé trop facilement en cachant sa maladie ou ses blessures. Ainsi, disait un chercheur dans le Balado, quand on voit un alpaga boiter, c’est qu’il est vraiment mal en point.
Ça m’a amené une réflexion sur ce moment ou un état relativement stable, du moins en apparence, bascule dans état chaotique où tout s’enchaîne et part en vrille jusqu’au prochain état de stabilité. Et quand on y pense, ce point de bascule est un peu partout. Les empires qui tombent, les entreprises qui font faillite, les systèmes qui s’écroulent, la démocratie qu’on renverse, la santé qui bascule dans la maladie, le climat qui part en vrille, l’extinction des espèces et la vie, la vie en général, la mienne, la vôtre.
Voit-on les signes, reconnaît-on ce fameux point de bascule avant qu’il ne soit trop tard?
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