
C’est naturel pour moi de m’intéresser à l’intelligence artificielle, puisque j’ai fait toute ma carrière dans le domaine des technologies de l’information. Est-ce que ça me fait peur? oui et non. Disons qu’à l’approche de la retraite, je ne crains pas que mon travail soit remplacé par une IA, mais je comprends que d’autres puissent s’en inquiéter. Si vous avez pu expérimenter Bing Image Creator (gratuit), vous avez aussi pu mesurer les possibilités d’une IA à générer une image basée sur un texte que vous lui proposez. C’est assez impressionnant. Et puis, il y a les IA qui génèrent de la musique, inventent des chansons « à la manière de… », celles qui vont parfaitement imiter votre voix (là, les risques font un peu peur », il y a les IA, style ChatGPT qui génèrent des textes ou des poèmes à partir d’une prémices simple. Tout ça est impressionnant et va de plus en plus vite.
Ce qui m’effraie par contre, c’est la réelle possibilité que nos sociétés soient gérées par des IA au cours des 10 prochaines années. Au départ, bien sur, ce seront uniquement des accompagnateurs, des copilotes, aidant les décideurs à prendre les bonnes ou du moins les meilleures décisions possibles en tenant compte de tous les impacts positifs et négatifs potentiels, mais en toute logique, viendra aussi un temps où ces IA seront accompagnées par des humains qui joueront le rôle de porte-parole, puis un autre temps où les IA pourront tout faire par elles-mêmes. Je ne peux m’empêcher de penser à la Bête citée dans l’Apocalypse de Jean.
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