Les cieux avaient été peints de rose et d’orange
Et dans l’immensité de la plus belle toile
Je pouvais déjà admirer danser les anges
Dont chacun des rires dessinait une étoile.
Je rêvais d’une aube poétique et nouvelle
Près de toi dans tes bras pour me serrer sans fin
Je songeais à ma vie que tu rendais plus belle
Et je tentais vainement de fuir l’incertain.
Les lucioles du ciel illuminaient la nuit
Et dansaient dans cette ronde désordonnée
Collées sur ce toit bleu qui s’ouvre à l’infini
Comme un rêve d’enfant qui se répéterait.
Et je rêvais d’une aurore aux milles couleurs
Où celle de tes yeux dominerait le monde
Dans un silence que seul le son de ton coeur
Briserait tout doucement à chaque seconde.
Mais la réalité est trop morne et trop grise
Et plus personne ne me permet de rêver
Tous ces jolis rêves dont je m’étais éprise
Cruellement sous mes pas se sont dérobés.
Publié par Bestiole
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