La Charte Canadienne des droits et Libertés nous garantie, en principe la liberté d’expression. Je dis en principe, parce qu’il y a des exceptions. Les propos haineux, racistes, antisémites, les incitations à commettre un crime ne sont pas permis par la loi.
Toutefois, dernièrement, un cas a ouvert une brèche dans le système. Un article présenté dans le Devoir relate une décision du tribunal des droits de la personne jugeant que la loi interdisant les propos haineux va à l’encontre de la Charte Canadienne des Droits et Libertés.
Aurait-on droit de dire n’importe quoi, sous le couvert de la liberté d’expression?
Plus récemment, on lisait le cas d’un type qui a perdu son emploi pour avoir porté, malgré les avertissements répété de son employeur, un T-Shirt portant l’inscription « Dieu n’existe pas! ». Une décision rendue hier ordonne à l’entreprise de le réembaucher et lui verser rétroactivement son salaire (depuis janvier dernier). C’est au nom de la Liberté d’Expression, que le monsieur en question a gagné sa cause.
La Charte des Droits et Libertés me semble nécessaire et elle l’est d’autant plus si elle a une portée constitutionnelle, puisqu’elle est dès lors au-dessus des lois votées par les Parlementaires. Ce qui m’embête, c’est qu’il n’y ait pas également une section pour les « Devoirs et Responsabilités », pour faire contre-poids.
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