
J’aime observer ce qui m’entoure, j’aime observer la vie dans ce qu’elle a de plus petit, parce qu’elle nous renseigne également dans ce qu’elle a de plus grand.
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L’univers est ainsi fait de quelques règles élémentaires reproduites d’échelle en échelle du plus simples au plus complexe. Les analogies sont multiples. Il suffit de penser à la similitude entre les électrons tournant autour du noyau d’un atome et les planètes tournant autour du soleil pour illustrer ce genre d’analogie. Ainsi, l’une de ces caractérisques que l’on retrouve à toute les échelles de l’univers se retrouve dans une proportion particulière appelée Phi.
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Cette étrange proportion est un rapport que l’on peut obtenir, dans le schéma ci-dessus, lorsque la division de B/C est équivalente au rapport de A/B. Ce rapport étant très exactement de 1.618 0339 887… et on l’a appelé Phi. De même, le rapport inverse, c’est-à-dire le rapport de C/B équivalent au rapport de B/A équivaut très exactement à 0.618 0339 887... On appelle ce rapport inverse phi, avec un p minuscule.
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On retrouve donc, dès le départ, une première analogie intéressante. Deux nombres périodiques possédant exactement la même période, mais comportant ou pas un zéro avant le point. L’intérêt de cette proportion, c’est qu’on la retrouve partout dans l’univers. Au niveau mathématique et géométrique, Phi est très présent, notamment dans la suite de Fibonacci, mais je préfère me concentrer sur des aspects plus concrets de cette proportion. Ainsi, Phi est un rapport qu’on retrouve partout à l’échelle du corps humain. La proportion Phi se retrouve notamment entre les phalanges de la main, de la plus petite à la plus grande. C’est un rapport de Phi que l’on retrouve entre la longueur des phalanges distales et celle des phalanges intermédiaires et entre ces dernières et les phalanges proximales et celles-ci et les métacarpes.

De même, la beauté subjective est généralement associée à des proportions du visage et du corps qui sont, encore une fois, celles de Phi. Ce sont des proportions qui nous semblent « correctes », peu importe la race des individus et ce sont curieusement ces proportions que l’on retrouve, dans ce fameux dessin de Léonard De Vinci, illustrant les proportions de ce qu’il percevait comme étant la perfection.
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Cette proportion est présente chez toutes les espèces vivantes, des plus petites aux plus grandes, et on la retrouve dans plusieurs oeuvres architecturales spectaculaires. Cette proportion a été délibérément utilisée pour établir les dimensions des grandes pyramides en Égypte, pour la construction du Parthéon en Grèce ou de la Cathédrale Notre-Dame à Paris. C’est une proportion que l’on associe instinctivement à l’harmonie, parce qu’elle est encodée au plus profond des règles qui gouvernent notre univers.
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Et incidemment, le format si pratique d’une carte de crédit, quand on en mesure le rapport de la largeur sur la hauteur, est également, vous vous en doutez bien, exactement la proportion de Phi. Ainsi, si vous observez ce qui se trouve autour de vous, vous serez étonné de constater, à quel point, du plus petit au plus grand, notre univers s’est construit sur les mêmes règles et que notre perception de l’harmonie, du bonheur et de la beauté sont également encodés au plus profond de nous-même.
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Sources:
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