Flocons de Bonheur

On le pourchasse, on se l'achète, on le cherche chez l'autre, dans son regard, dans ses gestes. On vogue de plaisirs en plaisirs sans vraiment le toucher. Mais qu'est-ce donc alors que le bonheur?

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Curieux, idéaliste, rêveur, je me cache sous les traits d’un gestionnaire responsable et très occupé

Le palais du livre

9 janvier, 2011

Au milieu des années 70, mes parents nous amenaient souvent à Montréal, le dimanche, pour passer l’après-midi au Palais du Livre. Dans ce vieil édifice poussiéreux de la rue McGill, on retrouvait littéralement des millions de livres de toutes sortes, neufs et usagés sur les 5 étages de l’immeuble.

Les planchers, tous déformés par le poids des livres, menaçaient de s’effondrer, du moins c’est le souvenir que j’en ai. C’était le paradis du lecteur. Certains s’asseyaient ici et là, bouquinant, lisant sans être importunés par quiconque. Ici, le livre était à l’honneur et le lecteur était roi. C’est là que j’ai pris la plupart des livres de bandes dessinées qui ont peuplé mon adolescence. On pouvait acheter 3 bandes dessinées à couvert non-rigide, du style Superman, pour 25 cents. Une véritable aubaine. J’ai reconstitué ci-contre, un montage d’une bonne partie de mes lectures de bandes dessinées de cette période.

Le proprio du Palais du Livre, un Monsieur plutôt original qui, selon mon souvenir ressemblait même un peu à Einstein eu toutes sortes de démêlés avec la justice municipale. À cette époque, il était interdit à un commerce d’ouvrir le dimanche et les autorités voulaient donc le mettre au pas. Pas question de faire exception pour le Palais du Livre. Afin de contourner la loi, ce monsieur avait alors transformé le rez-de-chaussée en commerce de fruits et légumes, une catégorie alors autorisée à ouvrir le dimanche. Ça m’avait bien fait rigolé, mais visiblement pas les autorités municipales qui l’avaient, par la suite, obligé à fermer les étages supérieurs de son commerce. Parfois, au nom de la loi et de la réglementation, on retrouve de genre d’absurdité bureaucratique. Et puis, dans les années 80, le Palais du livre fut victime d’un incendie majeur qui a tout détruit, sauf la façade de l’édifice. Quel dommage.

J’ai tant de magnifiques souvenirs de cet endroit magique. Je remercie encore le propriétaire, dont j’oublie le nom, d’avoir fait profité tant de gens du plaisir que représente la lecture.

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Posted in Juste du bonheur, plaisir, Société, souvenirs

69 réponses à « Le palais du livre »

Une femme libre

11 janvier, 2011

Le Palais du livre? C’est curieux, on en parle aussi dans le billet de samedi du blogue « Chronophage et ses amis ». Je pensais connaître ça, je croyais que c’était près du métro Berri et qu’on en a fait une patente à patins à roulettes qui a aussi fermé. Mais j’ai tout faux selon votre histoire.

Réponse
pierforest

13 janvier, 2011

@FemmeLibre: Il y a effectivement eu, plus tard, un Palais du Livre, rue Berri, sur le site actuel de la Grande Bibliothèque Nationale, mais le premier, l’original, avec beaucoup plus de livres était dans le vieux-Montréal sur la rue McGill. Vous n’avez donc pas tout faux, c’est simplement que nous ne connaissiez pas l’ancêtre.

Réponse
Jean-Pierre

5 juin, 2011

moi aussi je me souviens ce palais, j’en garde de très bon souvenirs; l’odeur des vieux livres, le plancher qui craquait

j’étais très triste quand j’ai vu à la télé que la bâtisse avait brulé 8(

c’étais un endroit magique

salut !

Réponse
pierforest

6 juin, 2011

@Jean-Pierre: Oui, c’était un endroit magique qui amenaient la population à découvrir le plaisir de la lecture. On y passait des heures, à arpenter les allées, logeant les murs de peur que le plancher ne s’effondre et bouquinant sans jamais être importuné. Le personnel sur place était amoureux des livres, eux aussi et respectaient les lecteurs. Il y avait des gens qui s’installaient tout simplement sur une chaise et lisait un livre sans que personne ne les incite à acheter. J’aimerais bien faire un voyage dans le temps et y retourner.

Réponse
1. Nathalie
  
  17 novembre, 2012
  
  Ah! Comme j’ai adoré cet endroit et que de découvertes j’y ai faites alors que je prenais plaisir à lire pour la première fois à 8-9 ans. Ma mère nous y emmenait ma soeur, mon frère et moi et avec chacun un budget de quelques dollars, nous y passions l’après-midi à chercher des trésors. 📚 C’était la meilleure des garderies les jours de pluie 👧
  
  Mais dites-moi, n’y avait-il pas aussi un vieil ascenseur qui finalement devait plutôt être un monte-charge?
  
  Ce fut un jour bien gris pour notre famille lorsque nous avons appris pour l’incendie. Nous avons visité la nouvelle succursale sur Berri à maintes reprises par la suite mais la magie n’était pas la même, les planchers ne craquaient pas, les boiseries vernies manquaient. Merci Monsieur Nadeau pour ces souvenirs.
  
  Nathalie
  
  Réponse
2. Sylvie
  
  15 novembre, 2020
  
  Aujourd’hui et je ne sais trop pourquoi, je me suis souvenue de cet endroit où mon père nous amenait le samedi. Je butinais ici et là un livre et nous y passions l’après-midi. Je ramenais mes quelques livres à la maison et les mettais sous le lit. Mon butin…L’odeur du vieux papier poussiéreux et jaunit embaumait la place de ce grand édifice. Pour moi, ça avait l’allure d’une cathédrale. Je suis heureuse d’avoir trouvé votre lien, car mon souvenir s’était près qu’évaporé. Ce lieu fabuleux a donc bel et bien existé !
  
  Réponse
  1. pierforest
    
    16 novembre, 2020
    
    Il y a en effet, Sylvie, de ces endroits un peu magiques qui marquent l’imagination et le palais de livre en fait incontestablement partie. Merci de votre commentaire.
BoomMichael

6 juillet, 2011

Étant un jeune marié, j`ai bien connu monsieur Roger Nadeau le propriétaire de la fameuse librairie appelé le Palais du livre, qui sera malheureusement détruite par un incendie au début des années 80 . Mr. Nadeau qui avait la ressemblance d`Albert Einstein, le type de librairie , me manque beaucoup. Ce fut pour moi et mon épouse Johannes , une époque de bonheur.

Réponse
pierforest

7 juillet, 2011

@BoomMichael: Oui, j’ai effectivement toujours trouvé que M.Nadeau avait un air à la Einstein. Dans ce commerce, j’appréciais particulièrement le respect que l’on avait pour les livres et les lecteurs.

Réponse
1. Diane
  
  1 août, 2011
  
  Bonjour,
  Existe t-il toujours un tel endroit à MTL? Le Colisé du livres peut-être? J’ai visité le Palais il y a quelques années et j’aurais aimé retrouver un endroit semblable.
  diane
  
  Réponse
pierforest

1 août, 2011

@Diane: Il existe quelques commerces de livres usagés à Montréal, mais aucun de l’ampleur qu’avait le Palais du Livre à l’époque. En voici quelques’uns:

1000000 Comix Inc
1418, rue Pierce, Montréal H3H 2K2, QC

Anthologies Cafe Books Inc
1420, rue Stanley, Montréal H3A 1P7, QC

Bidonlivre
3428, rue Saint-Denis, Montréal H2X 3L4, QC

Bouquinerie du Plateau
799, avenue du Mont-Royal Est, Montréal H2J 1W9, QC

Bouquinerie Saint-Denis
4075, rue St-Denis, Montréal H2W 2M7, QC

Boutique Volume Inc
277, rue Sainte-Catherine Est, Montréal H2X 1L5, QC

Chapitre Un Librairie
4109, rue Sainte-Catherine Est, Montréal H1V 1X1, QC

Cheap Thrills
2044, rue Metcalfe, Montréal H3A 1X8, QC

Réponse
Pierre F.

18 novembre, 2012

@Nathalie: Oui, il me semble bien, en effet qu’il y avait un ascenseur, au fond, face à l’entrée, et je ne sais pas si je m’y serai risqué, mais j’imagine les employés qui autrement, auraient dû monter ces caisses de livres jusqu’au 8ième étage, ça aurait été très cardio comme boulot. 🙂

Votre description me rejoint complètement. J’avais mot pour mot, exactement les mêmes sentiments.

Réponse
cbes

25 septembre, 2013

Merci de me confirmer que mes souvenirs d’enfants ce sont pas des rêves…. J’avais l’impression d’être passée de l’autre côté du miroir alors qu’en fait, j’étais montée au paradis….
Que de beaux souvenirs….

Réponse
Do

9 décembre, 2013

Ouf… je suis en retard sur ces souvenirs du Palais du Livre et je ne sais même pas si quelqu’un lira ce qui suit, mais bon. Pas grave, écrire ressuscite les souvenirs…

J’ai été très touché de lire le texte initial ainsi que les commentaires qui ont suivi, touché, disais-je, parce que Pierre-Roger Nadeau était mon oncle et que j’ai aussi connu de beaux moments d’évasion littéraire entre les murs du Palais, et ce, même si je n’étais qu’un pré-adolescent à l’époque de l’incendie. Mon oncle était d’ailleurs sur place ce soir-là et il reçut un coup de fil anonyme lui demandant de se rendre à quelques coins de rue de là où, lui a-t-on alors dit, un incendie (!) venait de se déclarer. Curieux de nature il s’y rendit, ne sachant bien évidemment pas que ce subterfuge ne visait en fait qu’à l’éloigner de son commerce le temps qu’un ou des incendiaires ne mettent leur sombre plan à exécution. Cet incendie lui a miné le moral pendant longtemps…

D’autre part, si c’était si peu cher c’est d’abord et avant tout parce que mon oncle n’avait pour seul et unique salaire que le sourire des clients, lui qui avait l’habitude de dire qu’une chaleureuse poignée de main d’un client enchanté valait tout l’or du monde…

Aussi, z’avez partiellement raison d’écrire qu’il vendait fruits et légumes. Et si j’écris «partiellement» c’est parce qu’il ne vendait QUE des avocats, les comparant à… des légumes!!!
Et si vous et moi pouvons aujourd’hui acheter des bouquins le dimanche, c’est en grande partie grâce à lui.

Pour tout ça, merci, merci oncle Roger!

Dominique Nadeau

Réponse
pierforest

9 décembre, 2013

@Dominique: Merci pour cet intéressant commentaire. J’ignorais concernant la vente d’avocat, mais je vois bien là l’humour particulier de votre oncle. Je pensais que l’incendie avait été un accident, mais à la lumière de ce que vous racontez, c’était très possiblement criminel. Votre oncle était tout un personnage et il en faudrait davantage des comme lui.

Réponse
1. Do
  
  9 décembre, 2013
  
  @pierforest Boomerang de remerciements ici, j,suis heureux que vous ayez lu
  
  Réponse
Do

9 décembre, 2013

Oups! Désolé mais je ne sais pas ce qui s’est passé, enfin bref mon commentaire visait bien sûr à vous remercier mais aussi à ajouter quelques mots puisque lorsque j’ai lu que vous aviez écrit qu’il était « tout un personnage » eh bien ça m’a rappelé une couple de trucs, dont le fait qu’il gagnait son argent de poche, étant enfant, en exhibant un… ours dans le stationnement d’un restaurant! Il fut ensuite taxidermiste puis détective privé pendant 14 ans avant d’ouvrir le Palais du Livre (et oui, s’agissait bien d’un incendie criminel). Peut-être aussi saviez-vous qu’il avait été propriétaire du populaire restaurant La maison hantée de même que du Jardin du Baron fou.

Vous vous doutez certes que j’en aurais long à écrire sur son vécu mais le temps me manque, je vous laisserai donc sur ces mots de Pierre Foglia, dans La Presse du 25 novembre 1992 :
«Pierre-Roger Nadeau est mort (…) Il est mort mardi vers minuit sur le trottoir, devant un petit café qui fait aussi librairie, Le DéLire (…) Le DéLire fêtait ce soir-là son premier anniversaire (…) il avait parrainé l’ouverture, il avait donné des livres (…) a récité du François Hertel, puis il a annoncé aux gens qu’il venait d’ouvrir un nouveau restaurant (…) « J’ai 74 ans, vive la vie! », qu’il a dit. Et il est sorti. Un client l’a vu tomber sur le trottoir. Il est mort là, sur le trottoir. »

À la lecture de cette chronique, je me souviens m’être dit qu’il avait prononcé ses dernières paroles comme il avait vécu : en aimant la Vie. Avec un grand V.

Réponse
pierforest

9 décembre, 2013

@Dominique: Que c’est intéressant cette anecdote sur l’argent de poche qu’il gagnait en exhibant un ours. Cela démontre que tout jeune, il était déjà un être profondément original. Je savais pour la Maison hantée qui a été également pionnière dans son genre. Son histoire mériterait d’être écrite et racontée, ne serait-ce que pour son audace et sa ténacité qui sont de si belles valeurs. Merci pour ce témoignage Dominique.

Réponse
Anonyme

12 décembre, 2013

Je garde aussi de fabuleux souvenirs du Palais du livre de mon oncle Roger. O y passait des heures à bouquiner et à se faufiler dans des tunnels. Très amusant pour les enfants

Réponse
Portrait de Philippe Tardif, Journaliste-graphiste à La Presse et conférencier au Collège Salette — Collège Salette

1 Mai, 2014

[…] dès un très jeune âge. Quand j’étais enfant, mon père m’amenait souvent bouquiner au Palais du livre de Montréal. J’y ai découvert le magazine français Métal Hurlant. Ce fut mon premier contact avec la […]

Réponse
pierforest

1 Mai, 2014

Ah oui, Métal Hurlant, j’en ai beaucoup lu également et un tas d’autres BD, dont les Rubriques à Brac.

Réponse
Monsieur Clou

17 Mai, 2014

Le palais du livre, que de bons souvenirs de jeunesse. Habitant à Laval, ma mère (éternelle lectrice) m’y amenait environ 2 fois par année. C’était LA sortie. Pour 15$, je revenais avec tellement de livres… Je me rappelle d’avoir pris l’ascenseur/monte charge pour me rendre à l’étage des comics de super héros. L’étalage tout en boiserie était d’une hauteur surprenante. On pouvait monter sur les rebords pour aller chercher les livres plus haut. Il y avait aussi une petite section, au sous-sol, ou on pouvait retrouver des livres pour les plus jeunes. C’était là, que je prenais mes vieux Pif Gadget des années 69-75, ceux avec une tranche carrée.

Un autre souvenir, me revient aussi à l’esprit. En 6e année, cours d’école pendant la récréation, un ami m’annonce le fameux incendie. De retour à la maison, ma mère me confirme la tragédie!!! Je fut vraiment déprimé et encore maintenant, j’en ai un pincement au coeur… C’était tellement un bel endroit. Il me reste encore de ces livres que j’ai acheté là-bas. Bien qu’ils ne valent pas grand chose, je les garde précieusement en souvenir d’une belle époque de ma vie.

Réponse
pierforest

17 Mai, 2014

@Monsieur Clou: En lisant votre commentaire, j’ai revu mentalement cet étalage de boiserie où je prenais également les comics de super héros, ceux qu’on voit maintenant en film: Capitaine America, Hulk, Les fantastic four, spiderman, superman, Batman. Tout ces livres ont été perdus lorsque le sous-sol de mes parents a été inondé, il y a quelques années.Je vois qu’on avait des lectures similaires. De beaux souvenirs.

Réponse
Anonyme

19 avril, 2015

Oh que je me rappelle! Le monsieur c’était Mr Nadeau ! Il était tellement gentil, il aimait beaucoup les enfants,je me souviens très bien quand j’y allais avec mes filles ….. ah les beaux souvenirs!!!!

Réponse
Alain Coudry

17 juillet, 2015

En 77, si je me souviens bien, j’y avais exposé quelques tableaux. C’était la toute première fois que j’exposais à l’extérieur du milieu collégial. Monsieur Roger Nadeau avait la générosité d’offrir la possibilité d’y exposer des tableaux aux artistes inconnus. Je me souviens vaguement de la cage d’ascenseur, des planchers usés et craquants sous nos pas. Par contre, je n’arrive pas à me souvenir d’où pouvaient bien être accrochées les toiles parmi les murs de livre dignes d’une caverne de Gaston Lagaffe! J’ai l’impression qu’ils en avaient justement accroché à l’extérieur de la cage d’ascenseur. Sur le grillage. C’est une vague impression. Grâce à cette chance, j’avais eu l’opportunité de rencontrer les organisateurs de la première grande exposition internationale de la peinture à Montréal qui avait lieu au Vélodrome Olympique. Quelques mois plus tard, j’y avais mon kiosque et une grande toile exposée sur la piste cyclable et j’y faisais mes premières ventes. C’était en quelque sorte, le début de ma vie professionnel. Tout ça en grande partie grâce à Monsieurs Nadeau. Généreux personnage.

Réponse
pierforest

17 juillet, 2015

@Alain Coudry: J’ai beaucoup de respect pour ces gestes altruistes qui contribuent à encourager les projets d’autrui, sans pour autant chercher à en tirer un bénéfice personnel. J’aime l’idée de donner au suivant et beaucoup d’entre nous, à un moment de notre vie, avons bénéficié du support de ces généreux individus.

Réponse
Anonyme

18 novembre, 2015

En te lisant, je revois mon enfance, mon père nous emmenait au palais du livre, on aimait particulièrement l’étage des livres d’école, car a l’époque on ne pouvait les emporter a la maison, les livres d’école demeuraient à l’école. Mon père nous en achetait un et on était heureux pour la semaine.

Réponse
1. pierforest
  
  18 novembre, 2015
  
  @Anonyme: Il y a ces endroits magiques qui marquent l’imaginaire de façon indélébile. Je pense que monsieur Nadeau serait content de savoir l’impact qu’il a eu sur tant de gens.
  
  Réponse
Denis Desjardins

15 septembre, 2016

Monsieur PierForest : Au Palais du Commerce il y avait un Colisée du Livre et non un Palais du Livre. Quant au Palais du Livre de la rue McGill, il fut précédé par plusieurs petites librairies d’occasion appelées Sold-o-livres; je crois qu’ils étaient aussi la propriété de Pierre Nadeau.

Réponse
pierforest

16 septembre, 2016

@Denis: En effet, je me souviens de ce colisée du livre qui était au sous-sol de l’ancien bâtiment ou est situé actuellement la bibliothèque nationale. Les Sold-o-Livres, c’est par contre nouveau. Je n’ai pas connu cette époque antérieure au Palais du Livre. Des tous, c’est celui de la rue McGill qui a le plus marqué mon imaginaire, probablement à cause des lieux. Ce vieux bâtiment avait vraiment de la gueule.

Réponse
Chantal

24 octobre, 2016

Mais ce n’est pas le plus beau de tout ça son imagination n’avais dégal que sa passion un Homme plus grand que nature M Nadeau savais aller chercher le meilleur des gens j’ai eu la chance de travailler pour lui avec ses filles .

Réponse
Anonyme

4 avril, 2018

J’ai travaillé au Palais du Livre en 1981. J’étais une des grandes (nous étions deux) qui accueillait les clients. Monsieur Nadeau était un personnage inspirant. Avec sa grosse moustache il avait toujours un petit sourire en coin. Il semblait sévère mais il était d’une simplicité et d’une bonté incroyable. Nous, les employés, nous étions comme ses enfants. Il m’avait choisi pour faire l’accueil des clients. Je devais regrouper les clients à la porte et les amener à un point précis du rez chaussé. C’est de cet endroit qu’on pouvait observer toute l’immensité de ce lieu particulier. Je récitait mon boniment en faisant les gestes que monsieur Nadeau m’avait appris, comme une danse ou une chorégraphie que je répétait toujours avec joie. Avec de grand mouvement gracieux, je devais diriger les regards d’un endroit à l’autre. Par exemple quand je décrivais les étages je devais inciter les visiteurs à lever la tête en pointant le dernier étage avec un air angélique. C’était du grand art que d’être à l’accueil. A la fin de la journée je venais en aide au caissière qui devait faire les comptes et mettre l’argent dans des sac de pain. Monsieur Nadeau avait acheté une faillite de sac de pain qu’il utilisait pour faire les dépôts de caisse. Au fond du sac les sous ensuite un petit noeud, ensuite les 5 sous et un petit noeud, les dix sous, un petit noeud, et ainsi de suite, au final le sac a pain en plastique transparent devenait une tresse d’argent. Ha Ha c’était merveilleux. A la fermeture il s’assurait toujours que les filles ne soient pas seule pour se rendre au métro ou à l’autobus. Quand il devait se rendre à la banque pour faire le dépôt il lui arrivait de demander si quelqu’un voulait venir avec lui. J’y suis allé une fois et tout le long du trajet, je me souviens qu’il m’a parlé de sa mère et de son histoire. Cette année 1981 a faire « la grande » à l’accueil au Palais du livre de monsieur Nadeau c’est pour moi un souvenir inoubliable.

Réponse
1. pierforest
  
  5 avril, 2018
  
  Il savait mettre de l’art partout ce bon monsieur.
  
  Réponse
Jean Stravinsky

11 avril, 2018

J’ai eu la chance de le connaitre le Palais du Livre a partir de, ou peu avant la mort de mon pere en 1981. Ma mere et moi venions de Gatineau pour le visiter(!), tout les trois mois (elle visitait sa soeur et pouvait me laisser la, sans inquietude, toute la journee a 11 ans). Je peux confirmer que c’etait un lieu extraordinaire, sans equivalent, qui m’a sans doute marque a jamais. Je n’ai jamais eu peur du plancher, mais je me souviens du nombre eleve d’etages, sans egal pour une librairie. Je me souviens du bois ancien partout, sans jamais sentir d’insecurite, au contraire… J’ai encore des livres de Science Fiction de la collection « Fleuve Noir », notamment 3 de « Gilles Thomas » que je garde precieusement, des post-apocalypse dans un style realiste, qui m’ont enormement influence. J’achetais aussi de tres vieux magazine « Spirous » a l’unite (un fait aujourd’hui impensable en soi), fouillant dans une pile enorme pour trouver des episodes inedits (en album) des « Petits Hommes », ou meme, encore plus rare, un gag, dessin de couverture, ou recit inedit de Gaston Lagaffe! Cette librairie n’etait pas du tout rebutante de quelque facon, et paraissait devoir exister pour l’eternite… Merci pour les vieux souvenirs…: En quelle annee a t’elle brulee? Je crois me rappeler d’un changement abrupt de lieu, mais Je ne suis pas sur…

Réponse
1. pierforest
  
  12 avril, 2018
  
  Si je me souviens bien, l’incendie a eu lieu en 1983. Par la suite, il y a eu différents commerces sur la rue Berri et sur Ste-Catherine qui ont « tenté » de prendre la relève, mais ce n’était plus la même chose. La différence principale était que dans le Palais du Livre original, on mettait le livre au coeur de l’expérience et l’aspect commercial était secondaire. Je n’ai plus senti cela dans les autres commerces de livres usagés.
  
  Réponse
Jean Stravinsky

14 avril, 2018

1983 me parait plausible, car ma mere et moi y somes alles au moins pour deux ans apres la mort de mon pere, au moins 4 a 6 visites en tout. Ce sont des souvenirs presque irreels (Presque comme se rappeler avoir visite la « Terre du Millieu » de Tolkien), et dont le souvenir, Je me rend compte maintenant, a profondement influence le contenu de mon roman https://amzn.to/2InYpyA « Wrath of Atlantis », ou des Atlantes vivant sous la terre font un grand raid militaire pour sauver nos vieux livres de la Grande Numerisation…

Il semblerait,, selon une notice funeraire, que le brave monsieur soit mort en 1997 et non en 92.

Merci encore pour ces precieux souvenirs: Si il y a un au dela, « Le Palais du Livre » nous y attendra, avec ses planches craquantes…

Gaston

Réponse
1. pierforest
  
  14 avril, 2018
  
  En effet, la notice mentionne 1997. En 20 ans là-haut, ce bon monsieur aura eu le temps de recréer un autre paradis du livre.
  
  Je suis toujours impressionné par ceux qui arrivent à publier un roman. Bravo d’y être parvenu.
  
  Réponse
Jean Stravinsky

15 avril, 2018

http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_bat.php?sec=l&num=50

[img]http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/illus/0039-27-5992-01-03.jpg[/img]

Réponse
Claudia Charette

24 août, 2018

J’ai tellement aimé cet endroit,ça m’a brisé le coeur quand l’incendie est survenu 😥

Réponse
1. pierforest
  
  25 août, 2018
  
  J’y repense encore souvent Claudia. Je n’ai pas revu depuis, d’endroit où on retrouvait à la fois cet amour des livres et une ambiance si propice à bouquiner. Ce n’était pas juste un commerce, c’était quasiment un musée.
  
  Réponse
Alain Bergeron

19 septembre, 2018

J’avais 20 ans quand j’ai connu le palais du livre. Le seul endroit à Montréal où on pouvait acheter des livres le dimanche. Et c’était ouvert jusqu’à 10 heures tous les soirs! Avant cela, il y avait bien « l’échange » sur Wellington à Verdun et sur St-Denis près de Cherrier. Il y avait aussi près de chez moi une petite librairie sur Lepailleur qui avait des livres usagés, mais rien n’était comparable au palais du livre avec ses 5 étages… Presque toutes mes bandes dessinées viennent de là. Et je les ai encore….. Que de bon souvenirs!

Réponse
pierforest

20 septembre, 2018

Même chose pour moi Alain, c’est de là que venaient toutes mes bandes dessinées. On pouvait d’ailleurs acheter 3 bandes dessinées de super-héros (Hulk, Spiderman, Batman, Fantastic four, etc) pour 25 cents.

Réponse
Maryam

20 janvier, 2020

Je me rappelle du Palais du Livre, une vraie caverne d’Ali Baba ou j’aimais passer des heures et ou je dépensais les quelques dollars gagnés en faisant du babysitting. La seule mauvaise impression aue j’en ai gardée, c’est le patron peu sympathique quand je suis venue revendre mes livres. Dommage que ce beau batiment ai brulé, comme tant d’autres batiments montréalais…

Réponse
1. Anonyme
  
  20 janvier, 2020
  
  http://federationgenealogie.qc.ca/bases-de-donnees/avis-de-deces/fiche?avisID=60841
  Finalement, apres avoir vu la photo, je ne crois pas qu’il s’agissait de M. Nadeau mais surement d’un employé. N’empèche que j’ai longtemps rèvé aue je retournais dance ce merveilleux Palais, bien apres qu’il ait brulé.
  
  Réponse
  1. pierforest
    
    20 janvier, 2020
    
    Je ne sais pas comment était monsieur Nadeau pour l’achat de livres, mais il était vraiment sympathique pour ceux à qui il en vendait. 🙂
  2. dodlidou
    
    20 janvier, 2020
    
    Pierre-Roger Nadeau était mon oncle, mon oncle préféré, en fait, alors inutile de vous dire que je l’ai bien connu. J’suis un peu beaucoup tombé en bas d’me chaise en lisant un commentaire stipulant que le patron du Palais du livre était « peu sympathique » puisque « mononcle Roger », comme je l’appelais, était sans conteste l’une des personnes les plus sympathiques qu’il m’ait été donné de connaître. D’aucuns diront que ma perception est inévitablement biaisée puisqu’il s’agit d’un membre de ma famille. Mettons. Je garde cependant en mémoire cette fois où je lui avais demandé pourquoi diable est-ce qu’il n’exigeait qu’un maigre 25 $ aux convives qui venaient passer une soirée des plus magiques à son resto-théâtre « La maison hantée », sis dans le Vieux-Montréal, soirée au cours de laquelle une panoplie d’artistes venaient se produire sur scène, et ce, pendant plus de trois heures, soirée au cours de laquelle la clientèle se voyait originalement divertie par plusieurs serveurs déguisés et interprétant chacun un rôle bien défini, le tout en dégustant un demi-poulet avec divers accompagnements pas piqués des vers. En somme, je lui avais alors demandé comment il pouvait bien faire ses frais en offrant autant aux gens, ce qui devait sans l’ombre d’un doute lui coûter passablement cher, alors qu’il n’en coûtait pas plus que 25 $ pour passer une soirée à « La maison hantée ». Il m’a alors regardé d’un drôle d’air, comme si la réponse à ma question était on ne peut plus évidente, avant d’me dire : « T’as pas compris, Dominique? Ma paie, je la reçois soir après soir en apercevant tous ces sourires, en constatant combien les gens repartent heureux de leur soirée, comme sur un nuage. L’argent, c’est pas important. Le bien-être des gens, oui. Il est là, mon salaire. » J’ai alors compris pourquoi il demeurait toujours (toujours!) sur place, du début-début de la soirée jusqu’à la toute fin, au sortir des clients. Et j’ai alors surtout compris qu’en prenant la peine de serrer la main à tous et chacun le félicitant par la même occasion pour l’inoubliable soirée à laquelle ils/elles venaient d’assister, j’ai alors compris, disais-je, qu’il récoltait là son seul et unique salaire. Oui, rendre heureux son prochain faisait incontestablement partie intrinsèque de sa personne, du formidable être humain qu’il était. Pierre-Roger Nadeau « peu sympathique »? Doit y avoir erreur sur la personne…
pierforest

21 janvier, 2020

Bonjour Dodlidou,

Je partage entièrement votre point de vue. Pierre-Roger Nadeau était un être à part comme il s’en fait trop peu. Je vous envie d’avoir pu le côtoyer de si près.

Réponse
dodlidou

21 janvier, 2020

Wow… merci pour ce chaleureux commentaire et oui, je me considère comme chanceux d’avoir pu le côtoyer de près. De par son admiration, voire carrément son amour pour les artistes (de tout acabit) j’y ai sans doute un peu puisé une certaine forme d’inspiration qui m’a amené à gagner ma vie en rédigeant divers textes sur les artistes de notre scène musicale. Et par cette propension toute naturelle qu’il avait de toujours rechercher le mieux-être d’autrui j’en ai peut-être inconsciemment tiré des leçons qui ont fait de moi une meilleure personne. Rien de nouveau sous l’soleil, nous somme tous le fruit de nos rencontres, alors oui Monsieur Forest j’suis vraiment chanceux d’avoir pu le côtoyer puisqu’il a très certainement modifié, ne serait-ce qu’un peu, le cours de ma vie. Chanceux parce que je n’en aurai retiré, au final, que du positif.

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Charles Belanger

7 février, 2020

Pierre Roger Nadeau=Palais du Livre…quel endroit!quel personnage!!…Merci!

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1. pierforest
  
  7 février, 2020
  
  En effet Charles. Parfois les personnages plus grands que nature sont un peu trop imbus d’eux-même et peuvent paraître arrogant, mais c’est tout à fait l’inverse pour M. Nadeau.
  
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  1. charles belanger
    
    19 mars, 2020
    
    oui…il etait bon dessinateur aussi/caricaturiste,il publiait de petites annonces dessinees annoncant la presence et horraire du « palais »..il avait ete impayable avec ses avocats,salades et navets lorsque sous pression de « la loi »…il aimait les livres et ce qu’il faisait..un exemple!
Brigitte Thoeni

28 avril, 2020

M.Nadeau, a par la suite ouvert le Chineur, un édifice avec plein de trouvailles d’articles usagées qui a mon grand regret n’a pas connu le même engouement! Merci, de rappeler son apport a la société québécoise, Il se donnait pour mission de faire aimer la lecture aux gens. Cet homme, un excellent employeur travaillait 7 jours sur 7 et ce 12 heures par jour. Je me souviens avoir passé un commentaire sur les livres harlequins, ils m’avaient dit- Brigitte, ca pas d’importance ce que les gens lisent, tant qu’ils lisent! Ils avaient parfaitement raison!

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Rachel Laverdure

5 avril, 2021

Ah merci de raviver de magnifiques souvenirs d’enfance !! Moi aussi vers 1975-1981 mon père nous emmenait là les dimanches après-midi et je courais à l’étage des bd et livres jeunesse pour des heures de plaisir, complètement absorbée par toutes les trouvailles qu’on pouvait y faire… Je me souviens aussi de l’annonce de l’incendie qui m’avait vraiment rendue triste car jamais plus on a réussi à retrouver ou à reproduire l’esprit et le foisonnement unique de ce lieu à Montréal par la suite… (Le « Colisée du livre » etc. n’ont pas su le remplacer,,,)

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1. pierforest
  
  6 avril, 2021
  
  Bonjour Rachel,
  
  J’ai l’impression qu’on a dû se croiser à un moment ou à un autre, parce que l’étage des BD était ma destination de choix. Je regrette d’ailleurs ne pas avoir conservé tous ces Comic Books qui valent probablement plus aujourd’hui que les 3 pour 25 cents qu’on payait à l’époque. D’une certaine façon, ces souvenirs gardent bien vivant M. Nadeau, puisqu’on dit que c’est dans la mémoire des gens qu’on reste éternel. Il qui doit être bien fier de regarder de là-haut, comment on parle encore de lui avec admiration.
  
  Merci de votre commentaire.
  
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Claude Roy

31 décembre, 2021

Si bon souvenir, je venais de Longueuil avec mon lunch pour y passer la journée. Ayant baigné dans cet amour du livre, j’ai travaillé à « l’échange » en 76-77, puis démarré ma propre librairie d’occasion à Rosemont en 78. J’ai encore ma librairie, rue Masson, depuis 43 ans. J’ai toujours gardé la philosophie de M.Nadeau en vivant en simplicité volontaire pour me permettre d’être payé en sourires.J’ai maintenant des clients devenus parents qui se souviennent de leurs visites magiques en leur jeunesse. C’est là qu’il est caché le bonheur, le leur et le mien !

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Debbie

4 février, 2022

Awww que de beaux souvenirs, j’ai adoré cette place, même l’ascenseur WOWWWW toute un triple d’embarquer, les enciennes meubles en haute, même si des fois que je sortais sans acheté de livres, valait la peine d’aller passer quelques heures, ça me manque, merci beaucoup pour ce beau souvenir,

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1. pierforest
  
  5 février, 2022
  
  En effet Debbie, il y a de ces gens, de ces endroits qui laissent des souvenirs impérissables. Merci de ta visite.
  
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  1. charles belanger
    
    5 février, 2022
    
    autre bon souvenir du Palais du lLvre et de Monsieur Nadeau:…a l’epoque de la contestee ouverture le dimanche…Mr Nadeau avait ajoute a « ses collections » impressionantes,des legumes a l’entree du magasin…pour pouvoir techniquement avoir « le droit » d’etre ouvert a certaines heures/certains jours…il avait meme eu un moment de gloire delicieux d’ironie et d’intelligence,sagesse…a la tele…expliquant au journaliste que le Palais du livre offrait maintenant « ..des avocats,des salades,des citrons.. »…ca c’etait du vrai!!!
pierforest

5 février, 2022

ah ah, oui, c’était une superbe réplique Charles. 🙂

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Plumo Paranto

19 mars, 2022

Le 1e palais du Livre était près de La Presse dans le Vieux MTL, ma blonde y travaillait et c’était le père Nadeau qui était le proprio, tout un numéro. Il a ensuite ouvert La Maison Hantée près de Viger…

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1. pierforest
  
  21 mars, 2022
  
  Oui, c’est bien de lui dont on parle Plumo.
  
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Anonyme

9 décembre, 2023

Le Palais du Livre…si je m’attendais à ce que ce site puisse exister! Que de souvenirs de cet endroit où j’allais à chaque fin de semaine! Combien d’étages? 4 je pense? C’était mon refuge, j’y passais des journées entières! J’ai hanté ces murs une infinité de fois. L’odeur des milliers de bouquins, les marches et les planchers qui craquent, sur McGill coin kekchose. Je donnerais tant pour revoir des photos de l’intérieur! Merci pour ces souvenirs qui me reviennent!

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1. pierforest
  
  9 décembre, 2023
  
  Je ressens exactement la même chose quand j’évoque des souvenirs de ce lieu qui a marqué mon enfance. J’ai ajouté à l’article, quelques photos tirées de la Bibliothèque Nationale du Québec, la BANQ numérique.
  
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  1. Anonyme
    
    19 décembre, 2023
    
    Merci Pierre pour ces photos. N’y aurait-il pas d’autres photos de disponibles? Je viens d’aller sur le site de la BNQ et il n’y a rien d’autres. Si jamais quelqu’un aurait de ces photos à partager, ce serait tellement bien.
marlo63

8 Mai, 2024

Vers 1975, les dimanches soirs, nous partions de St-Hubert pour nous rendre au Sold-O-Livre de la rue Notre-Dame. Monsieur Nadeau en était le propriétaire. Déjà, dans cet endroit moins vieux que le bâtiment qui allait suivre, on trouvait cet amour de la lecture, accessible à bon prix. Et qqes année (1 ou 2 je crois) plus tard, le commerce a migré dans cet immense bâtiment de la rue McGill. Du pur bonheur pour la jeune ado avide de lecture que j’étais. L’odeur était unique. Les marchés des escaliers étaient usées par les millions de pieds qui les avaient arrondies au fil du temps. L’éclairage modeste contribuait à une ambiance surannée, chargée de mystères amplifiés par le grincement des planchers usés par le temps. Une époque que les environnements aseptisée des Renaud-Bray et Indigo ne pourront jamais rendre! Merci de ces années de bonheur monsieur Nadeau! Mon père vous aimait bien, j’espère que vous l’avez croisé qqpart là-haut!

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1. pierforest
  
  8 Mai, 2024
  
  Une description limpide de ce qu’était le palais du livre avec ses odeurs et ses craquements. Du pur bonheur, je suis parfaitement d’accord Marlo. Merci de votre commentaire qui rejoint tant de gens qui ont aimé ce lieu mythique.
  
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  1. patrick Bouchardy
    
    17 mars, 2025
    
    Dans ma Jeunesse j’y ait passé de nombreux Samedi.
    
    Je me rapelle avoir acheté un dictionnaire anglais (Webster)
    
    de 1865 qui avait besoin de beaucoup d’anour pour $25.
    
    je l’ai fait relier (par ma mere) et je le laiserait a mon petit neveu.
    
    Des livres pour enfants..des dictionnaires..des livres politiques introuvables ailleurs..tels »3 textes de Francois Mario Bachand »
    
    assasiné a Paris en Mars 1971 (par la Grc ?)
    
    évidemment cela était avant l’internet..mais quand meme..
    
    c’était merveilleux
pierforest

18 mars, 2025

Bonjour Patrick,

Je me souviens d’un reportage concernant François Mario Bachand. On le soupçonnait d’être une des têtes pensantes du FLQ à l’époque.

Comme vous, j’ai de merveilleux souvenir du Palais du Livre.

Bonne fin de journée

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1. pleasantly256ab2908b
  
  18 mars, 2025
  
  Villeneuve fondateur du FLQ est celui qui a recruté Bachandselon mes souvenirs. Bachand d’abord et avant tout un organisateur,voir McGill francais.
  
  Il semblerait qu’apres sa mission echouée de faire reconnaitre le FLQ par Le gouvernement Algérien, leur relation se détériore lentement.
  
  Probablement a tort, beaucoup on crut que le Felquiste Charette,était celui qui était responsable de sa mort en disant a Cuba » qu’il faudrait fermer la geule de F.M.B. »).
  
  Le FLQ n’était pas un mouvement homogene. Pour ceux que cela intéresse lisez. »Ces Québécois violents » si encore disponible.
  
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