Je constate que les journées raccourcissent.
Je me lève à 4h50 pour aller courir et maintenant, à cette heure-là, le soleil se cache encore la tête sous l’oreiller. Sans être la nuit noire, c’est l’aube bleue et la tranquillité qui l’accompagne. Les oiseaux dorment encore pour la plupart et ne commenceront à chanter que dans une petite demi-heure. C’est calme, paisible. Je n’entend que le bruit rythmé de mes pas qui touchent doucement le bitume et une vieille chanson de Pink Floyd (à partir de 2:29) qui me tourne en boucle dans la tête depuis mon réveil.
Je croise un travailleur qui monte dans son camion, une grosse boîte à lunch à la main. Je reconnais la livreuse qui avance sa Smart à saut de grenouille, laissant le moteur en marche et descendant de voiture pour livrer ses publisacs quatre maisons à la fois. J’aperçois aussi un petit lapin qui s’enfuie en zigzaguant alors que je passe près de lui. Il y a beaucoup de lapins dans le voisinage cette année. Mes pensées vagabondent, remuant encore quelques images éparses du dernier rêve de la nuit, des images qui s’effacent progressivement pour laisser la place à la réalité. Le jour se lève peu à peu, l’activité s’intensifie, la journée débute en beauté.
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