Ceux d’entre vous qui ont suivi le blogue depuis le printemps, savent que j’ai tenté de faire pousser des tomates cette année, dans un coin des plates-bandes où il n’y avait aucune plante ou fleur.
Je dois dire que c’est assez réussi, surtout pour quelqu’un qui, comme moi, n’a absolument pas les pouces verts et qui préfère généralement mettre les mains sur un clavier plutôt que dans la terre.
Depuis quelques semaines, je mange beaucoup de tomates. Mon grand-père avait un immense jardin de fruits et légumes et à chaque fois qu’on allait le voir, il était là, avec sa salopette, ses bottes de caoutchouc et son grand chapeau de paille, à y travailler sans se presser. On m’a dit récemment, qu’au mois d’août, il mangeait souvent des tomates trois fois par jour. Alors sans en manger autant, disont que je reprend un peu timidement le flambeau.
J’avais tenté deux variétés différentes de plant de tomates, la Noire de Crimée, Black Krim et la Black Prince. Je m’attendais à des tomates foncées, de taille moyenne, la grosseur idéale pour se faire sans reste, un bon sandwitch Tomate-Fromage-Mayo. Les tomates déjà coupées sont moins bonnes quand on veut réutiliser la partie restante au prochain repas pour le lendemain. La Black Prince m’a donné les résultats attendus, mais la Black Krim a donné des tomates trop grosses et plutôt difformes. Je fais mon mea culpa concernant l’arrosage trop intense, mais je pense que c’est propre à la variété. J’ai d’ailleurs trouvé sur internet pas mal de photos de Black Krim déformées comme les miennes. Alors l’année prochaine, ce sera des Black Prince à nouveau et peut-être une ou deux autres variétés, juste pour expérimenter. On dit qu’il existe 12000 variétés différentes de tomates. Si j’en essaie deux par année, au bout de 6000 ans j’aurai fait le tour. Ça me semble raisonnable.
Répondre à Latmospherique Annuler la réponse.