Flocons de Bonheur

On le pourchasse, on se l'achète, on le cherche chez l'autre, dans son regard, dans ses gestes. On vogue de plaisirs en plaisirs sans vraiment le toucher. Mais qu'est-ce donc alors que le bonheur?

Pensée du jour

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5 réponses à « Pensée du 13 septembre »

  1. Avatar de Latmospherique
    Latmospherique

    Cela fait très plaisir à lire Pierre. J’en suis heureuse.

    1. Avatar de pierforest

      Merci Marie. Je suis normalement plutôt heureux et zen de nature, disons que j’ai le bonheur facile, alors ces grands bouleversements d’émotion, surtout la tristesse, sont assez nouveaux pour moi. Je me sens par moment envahi de tristesse, la gorge coincée, les yeux qui ne remplissent, le ventre tout à l’envers et puis ces moments passent et je retrouve ma sérénité. Déjà, les matins sont plus faciles et les creux moins creux. C’est un peu comme si j’apprivoise une émotion que je connaissais peu. Qui sait, ça me rendra peut-être plus réceptif encore face à ceux qui vivront pareille peine un jour et je n’hésiterai pas à leur faire un gros câlin.

  2. Avatar de Zoreilles

    Tant de résilience et d’humanité dans tes propos, tu nous apprends déjà beaucoup dans tes interventions quotidiennes, quand tu laisses parler ton cœur. J’ai beaucoup d’admiration pour toi.

  3. Avatar de
    Anonyme

    Je reconnais ta levée naturelle vers le bonheur, tout comme moi. Pourtant, vient des moments où il faut à la fois vivre la douleur en même temps que notre nature profonde. Ça donne ce que ça donne. Pour ma part, il m’est arrivé de crier mon âme, jusque dans le le fond de mon ventre et je me suis dit que c’était correct aussi. Puis, en ce même deuil, je vivais un intense bonheur. Le voilà l’équilibre, je me suis dis. Ce que tu vis n’est pas facile. Tu as donné beaucoup, beaucoup. xxx
    Christiane, nanoulaterre

    1. Avatar de pierforest

      Je sais que tu es passée par là Christiane, avec le décès de ta maman l’année dernière. J’assume le fait que le manque m’accompagnera chaque jour et fera dorénavant partie de ma vie et je l’apprivoise, comme on le ferait avec un animal sauvage pour en faire peu à peu un ami.

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