Pour l’atelier d’écriture d’Alexandra. En s’inspirant d’une photo de Johannes Plenio, écrire un court texte, juste pour le plaisir d’écrire.

Parfois vers la fin, il ne reste qu’un tout petit peu de nous. D’une fleur éclatante au zénith de ta vie, tes pétales ont peu à peu perdu de leur vitalité, se sont fanées, desséchées, refermées sur elles-mêmes et transformées jusqu’à n’être plus qu’un brouillard qui s’accroche aux nuages. Et puis d’un souffle, d’un simple coup de vent, elles t’ont quitté, ne laissant plus qu’une tige maigre et dénudée.
Dans tes yeux, dans ce regard un peu vide qui ne me reconnait plus, tu sembles chercher un lien dans les recoins de ta mémoire partiellement effacée, te disant que tu as sûrement vu ce type quelque part, mais quand et où, pas moyen de mettre le doigt dessus. Ta personnalité, ton rire et tes histoires ont pris le vent et se sont dispersés de par le monde où elles se poseront doucement ici et là, redonnant vie à d’autres souvenirs qui raconteront la fleur que tu étais.
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