Flocons de Bonheur

On le pourchasse, on se l'achète, on le cherche chez l'autre, dans son regard, dans ses gestes. On vogue de plaisirs en plaisirs sans vraiment le toucher. Mais qu'est-ce donc alors que le bonheur?

Tous les matins, quand je m’éveille, avant même d’ouvrir les yeux, je me souviens presque toujours du rêve que j’étais en train de faire et parfois même d’un ou plusieurs autres que j’ai fait durant la nuit.

Certains ne se rappellent jamais de leurs rêves, c’est le cas de ma conjointe, mais ça ne signifie pas qu’ils n’en font pas pour autant, juste qu’ils ne s’en souviennent pas. C’est qu’au réveil, si on bouge trop rapidement, ou qu’on ouvre les yeux, le rêve s’efface presqu’instantanément. Autrefois, j’avais pris l’habitude d’écrire mes rêves, mais je ne le fais plus maintenant. Je me dis que je devrais peut-être recommencer.

Ce matin, je me suis éveillé avec le même sentiment qu’on ressent en sortant d’une salle de cinéma après avoir visionné un bon film d’actions. C’était un rêve de science-fiction et d’actions où on retrouvait des portails permettant de passer à des mondes parallèles, parfois semblables en tous points, parfois complètement différents, dans un autre espace-temps, des portails à usage unique qui se refermaient après usage. Il fallait avoir recours à un Chaman pour pouvoir localiser l’un ou l’autre de ces portails avec une technique particulière, en récitant un mantra tout en étant recouvert entièrement d’une espèce de toge, imprégnée de je ne sais trop quelle potion. Je me souviens d’un moment où un ami de longue date avait subtilisé mon sac à dos que j’avais laissé au pied d’un portail et il s’était enfui par là. En voulant le suivre, pour récupérer mon bien, je m’étais retrouvé à une autre époque, une bonne centaine d’années en arrière, et j’étais devant un gros massif rocheux entouré d’un étang qui s’élevait à quelques dizaines de mètres et où les premières pierres au bord de l’eau étaient couvertes d’algues glissantes dont il fallait se méfier. Je sentais qu’une menace planait à l’horizon. Au loin, une meute de guerriers autochtones venaient dans ma direction et je me demandais où me cacher. Puis, un rayon de soleil a pointé au fond d’une crevasse entre les pierres et j’ai vu, tout au fond, un mur de fortifié, comme s’il avait été enseveli par le temps et la nature. En entrant dans la crevasse et en m’approchant du mur, j’ai finalement traversé un portail, qui était à la même époque, presque dans le même temps, mais juste un monde parallèle qui me permettait de voir le monde précédant, tout en me rendant invisible à ceux qui auraient voulu s’en prendre à moi. Et puis, de loin, j’ai vu des milliers de flèches tirées au ciel dans ma direction par les guerriers autochtones, mais j’étais à l’abris….

Je me suis éveillé avant la fin du rêve. 🙂

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Une réponse à « Un rêve d’action »

  1. Avatar de Mylène Gauthier
    Mylène Gauthier

    Oui, tes rêves méritent d’être consignés. Bon samedi Pierre.

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