Imaginons un instant qu’il soit possible, pour certains individus de voir l’avenir.
S’ils voyaient, par exemple, non pas l’année prochaine, mais 500 ans, voire 1000 ans dans le futur, comment décriraient-ils leurs visions?
Forcément avec des mots, des images de leur époque. Pensez, par exemple, aux changements que l’on a vécu depuis 100 ans.
Il est difficile d’imaginer ce que pourrait être notre planète dans 1000 ans (si elle existe toujours, bien sur).
Si on se fie à la tendance, par exemple, il est fort probable qu’éventuellement, il n’y aura plus d’argent matériel. Il n’y aura que des transactions électroniques. Il est également raisonnable de penser que l’usage de carte magnétiques ou à puce, seront éventuellement remplacées par un mécanisme biométrique de paiement qui identifiera chaque personne à coup sûr, limitant les risques de perte ou de vol. Et en plus, pour les Gouvernements cela signifierait la fin du travail au noir et une façon de contrôler et taxer tous les échanges commerciaux. Une fois ces éléments en place, pour acheter ou vendre, il faudra nécessairement adhérer au système.
Si vous avez un Iphone, vous connaissez sûrement Siri. Siri est un programme d’intelligence artificielle utilisé sur les Iphone et à qui on peut parler poser des questions. Demandez à Siri: « Ai-je besoin d’un parapluie aujourd’hui? » et en tenant compte de votre position actuelle, Siri vérifiera la météo locale et les chances de précipitation pour vous répondre.
D’ici quelques années, ces technologies s’amélioreront et on parlera sans doute à des personnages virtuels, sans arriver à faire la différence avec un interlocuteur bien réel.
Je pense maintenant à ce texte tiré de l’apocalypse:
« Il lui fut donné d’animer l’image de la bête, de sorte qu’elle ait même la parole et fasse mettre à mort quiconque n’adorerait pas l’image de la bête. À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle impose une marque sur la main droite ou sur le front. Et nul ne pourra acheter ou vendre, s’il ne porte la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom. C’est le moment d’avoir du discernement : celui qui a de l’intelligence, qu’il interprète le chiffre de la bête, car c’est un chiffre d’homme : et son chiffre est six cent soixante-six. »
Il y a 30 ans, ce texte me paraissait plutôt mystérieux, alors qu’aujourd’hui, il prend une dimension différente. Cette interprétation est bien personnelle et n’a peut-être aucun lien avec la vison de l’auteur, mais ce qui est intéressant, c’est de voir apparaître un sens qui, à l’époque, était inaccessible et inconcevable.
Bon, j’ai du travail maintenant. J’ai une arche à construire. 🙂
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