Archives de septembre, 2008

L’essentiel

Publié: 30 septembre, 2008 dans Réflexions
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Et si on vivait VRAIMENT un crach boursier comme celui des années ’30?

Et si, tout les sous mis de côté durant des années dans l’espoir de prendre un jour une retraite s’envolaient tout à coup?

Que resterait-il?

Il nous resterait les gens qui nous entourent, ceux que l’on aime et ceux qui nous aiment. 

Au fond, il nous resterait l’essentiel.

Mon premier examen arrive, dès le weekend prochain dans ce passionnant cours d’étude des états financiers et d’analyse des ratios.

Et là, je me prépare comme toujours avec une seule idée en tête: atteindre la perfection. Me semble que me contenter de l’excellence, ça devrait être suffisant pourtant.

Pourquoi en suis-je incapable?

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il est à fait légal pour les politiciens de faire des promesses pour acheter notre vote et qu’il est tout à fait illégal pour un citoyen de vendre son vote? 

Si on mettait notre vote en vente sur Ebay, on verrait beaucoup plus clairement ce qu’ils sont prêts à payer.

Comment prouver que l’on a voté correctement? hmmm…quand on est derrière le paravent, on prend une photo (avec un cell ou un appareil numérique) où l’on met côte à côte une pièce d’identité et le bulletin de vote rempli.  Ça devrait suffire. 

Et puis ça inciterait davantage de gens à aller voter. De l’argent cash, c’est mieux qu’une promesse. Version pratico-pratique du dicton: « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ».

Prenons un exemple simple: S’il y a 24 millions de voteurs au Canada, un parti pourrait annoncer des coupures de $12 milliards dans les dépenses gouvernementales et offrir $1000 pour chacun des votes (un vote sur deux, c’est bien assez pour gagner).

Et puis au moins la moitié de ces $12 milliards reviendraient de toute façon dans les coffres de l’état d’une façon ou de l’autre, parce que nécessairement, la majorité des voteurs vont dépenser leur $1000, alors on peut estimer que des coupures de 2,5% dans les dépenses fédérales seraient suffisantes pour financer cet achat de vote. C’est jouable et puis, ça aurait au moins le mérite d’être transparent.

Combien seriez-vous prêt à accepter pour qu’on voter sur commande?

On dit l’univers en expansion…

En expansion dans quoi?

Le vide?

Le vide n’est-il pas un univers également?

Le vide à l’infini?

Sans début ni de fin?

L’absence de matière, comme un trou sans beigne.

Comme un chapeau sans tête.

 

Comme un amour sans fin.

Une nouvelle attaque terroriste contre les USA, voilà ce qui aiderait le plus McCain à gagner cette élection. Au fond, c’est presque comme si Ben Laden avait droit de vote et faisait copain-copain avec les Républicains parce que tous deux veulent la même chose: Une guerre pour le contrôle du pétrole sur fond de croyances religieuses. 

Le financement accru de la Défense américaine passe par l’élection de McCain et Dieu sait tout ce qui peut être fait pour conserver ces budgets. 

Suite à ce débat entre Mcain et Obama, je ne peux tout simplement pas imaginer comment les Américains pourraient ne pas choisir d’être dirigé par Obama.

Je suis de mauvais poil, de mauvaise humeur, bref en crisse ce matin.

Pourquoi?

J’AI-TU BESOIN D’UNE RAISON ESTI?

Je n’ai juste pas envie de rire. J’ai juste un gros motton de grogne qui me dévore le plexus. J’ai juste envie de dire « Grrrrrr ». Approchez-pas, je mord.

Le pire, c’est que j’ai beau chercher un coupable, j’en trouve pas.

C’est un peu plus que la loto. Voilà le montant que le Gouvernement américain va injecter d’argent frais dans l’économie pour sauver le pays d’une crise économique qui aurait pu prendre l’ampleur de celle des années 30. Il ne faut toutefois pas se faire d’illusion. Ce seront les américains moyens qui devront payer pour réparer les pots cassés, tandis que quelques mafieux en cravate se sauvent avec le Jack Pot. 

La bête

Publié: 21 septembre, 2008 dans rêves
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Je plisse les yeux face au vent violent qui vient de botter une poubelle juste devant moi. Je cherche un abris. J’entre dans un bâtiment et à l’intérieur, devant moi et à droite, tout est vitré, même la porte. Ma fille est là, entourée de ses cadeaux de Noel. Je ressens l’urgence de fuir, mais je reste calme, invitant Eli à ramasser ses affaires, lui disant que nous devons partir. Et puis, à travers le mur vitré au fond, à droite, je vois cette énorme bête noire qui vient vers nous.

– « Approche-toi Éli, viens près de moi! ».

Je regarde à droite, à gauche, j’évalue la vitesse de la bête et je me dis intérieurement qu’on n’y échappera pas. La bête approche, noire menaçante, mais je pense qu’elle ne nous a pas vu. L’instant d’après, elle est sur nous, elle frôle le bâtiment, hurle,  et dans un craquement terrible, englouti le bâtiment adjacent, laissant une impression soudaine de vide, un trou, un manque. Toutes les fenêtres sont craquelées, la porte vitrée est coincée. Au loin, à gauche, la bête poursuit sa route dévastatrice. Ouf, elle nous a épargné, mais le bâtiment ne tiendra pas le coup très longtemps.

-« Il faut que l’on sorte d’ici, Éli, allez viens! »

-« Je peux amener mes cadeaux, papa? »

-« Tu as deux minutes pour prendre ce qui te tient le plus à coeur, ma puce. »

Le coeur battant la chamade, j’ouvre les yeux.