Autant j’avais hâte au début de la session, autant arrivé à la mi-session, je me sens un peu essoufflé. C’est typique. Je revis la situation session après session depuis plusieurs années déjà. Cette session, je me rends à l’université 4 soirs par semaine, après le travail, jusqu’à 20h ou 21h. Je reprends ensuite le chemin vers ma lointaine banlieue pour récupérer jusqu’au lendemain. Arrivé à la mi-session, il faut ajouter le temps pour se préparer aux examens et terminer les travaux à remettre. C’est à la fois plaisant et essoufflant. J’aime beaucoup l’ambiance universitaire, ce contact avec la connaissance en ébullition.
Et puis comme je n’avais plus le temps de prendre des marches d’une heure et demi à tous les matins, j’ai écourté celles-ci à 35 minutes en alternant marche et course. Ajoutons que je laisse ma voiture au centre-ville, là où mon stationnement est payé et je monte à pied jusqu’au pavillon de l’UQAM, ce qui ajoute une vingtaine de minutes de marche. Faut garder la forme. Les efforts que j’y ai mis depuis janvier dernier ont donné les résultats escomptés, alors il suffit juste de continuer.
Un ami disait me trouver courageux d’avoir entrepris ces cours à temps partiel, mais ce n’est finalement pas si pire, une fois qu’on s’est habitué au rythme et par ailleurs, ça permet de mieux apprécier les temps libres quand il y en a.
Rien de tel que de manquer de quelque chose pour apprendre à l’apprécier. C’est la thérapie par le manque.