Je me lève tôt, pour ma marche quotidienne et j’ai remarqué que le soleil a de plus en plus de mal à quitter son lit, le matin.
Vendredi, j’écoutais le vent souffler dans les feuilles et le son était différent. C’était un son d’automne, déjà.
Le bleu du ciel n’est plus tout à fait le même. La couleur est plus forte, moins diluée qu’un ciel d’été.
Hier matin, il faisait 14 degrés.
Les hirondelles ont déserté leur nid. L’homme qui plantait des hirondelles a remballé son arbre.
J’ai vu 8 jeunes canards nager dans le canal ce matin. Ils sont maintenant assez solides pour faire le Grand Voyage, quand le temps viendra.
Et le temps approche.
Cette nuit, j’ai rêvé d’une vieille dame à qui on voulait enlever sa doudou, sous prétexte qu’on devait la laver pour qu’elle soit propre quand on la mettrait à côté d’elle, dans son cercueil. J’étais offusqué et je me suis opposé. Elle était toujours en vie non?
À vouloir passer trop vite à la prochaine saison, on oublie de profiter de la présente.
Ah, comme dirait mon amie Zed, aujourd’hui, j’ai hâte à maintenant.