Archives de janvier, 2013

PerouDans le langage populaire, cette expression signifie « Ce n’est pas beaucoup ». Donc, logiquement, si on disait: « C’est le Pérou », cela voudrait dire que c’est beaucoup, que le Pérou est donc un pays riche. Mais qu’en est-il en réalité?

comparaison

 

 

 

Ouin, quand on y regarde de plus près, le Pérou, vraiment, c’est pas le Pérou (enfin, vous comprenez…).

Pourquoi cette expression alors?

En fait, cette expression date du 16ième siècle, quand les Espagnol ont débarqué au Pérou. À cette époque, paraît-il, il y avait tant de richesses au pays des Incas, qu’à chaque matin, le Prince du pays se faisait saupoudrer d’or de la tête au pieds. C’est du moins ce qu’affirmait l’explorateur espagnol Martinez.

En 1532, Pizarro a défait les Incas et pris leur roi en otage. En échange de sa libération, d’immenses quantités d’or et d’argent furent livrés aux Espagnol et il ne fut malgré tout pas libéré. Ce sont donc ces richesses qui ont donné naissance à l’expression, qui, disons-le, n’est plus vraiment d’actualité.

N’empêche, si ça vous dit, au Musée des beaux-arts de Montréal, il y a l’exposition « Pérou: Royaumes du Soleil et de la Lune ». du 2 février au 16 juin. Je ne l’ai pas vu, du moins pas encore, mais on m’a dit que ça vaut le coup.

Site de l’exposition http://www.mbam.qc.ca/perou/

La zone

Publié: 19 janvier, 2013 dans Expérience nouvelle, motivation, plaisir, Science, voyages

languesJ’ai lu les infos, il y a peu de temps, sur une formation disponible en auto-hypnose, permettant d’atteindre un niveau de concentration optimal lors de nouveaux apprentissages. Ainsi, selon ce qu’on en disait, il était notamment possible, dans cet état de totale réceptivité, d’apprendre jusqu’à 1000 mots d’une nouvelle langue en une seule journée.  Quand on sait qu’une connaissance de 850 mots sont suffisants pour s’exprimer correctement dans plusieurs langues notamment l’anglais(*), ça ouvre des perspectives intéressantes.

J’aimerais notamment maîtriser l’espagnol, mais aussi d’autres langues et je trouve l’idée plutôt attirante.

Peut-être vous est-il déjà arrivé d’entrer dans cet état de conscience que j’appelle « La zone ». C’est un état mental qui permet d’être totalement concentré sur un objectif particulier. On retrouve fréquemment cet état mental chez les athlètes  de haut niveau, puisque lors d’une compétition, c’est souvent cet état mental qui fait la différence. Ayant beaucoup joué au billard à une époque, je me souviens qu’il m’arrivait par moment d’entrer dans ma Zone et je devenais alors quasiment imbattable.

 Bon, la plupart des gens à qui j’ai parlé de ces cours d’auto-hypnose sont plutôt sceptiques, parce que 1000 mots, c’est tout de même pas mal, surtout si on les maîtrise tous suffisamment pour être en mesure de les utiliser dans une conversation, mais je ne me ferme pas à l’idée pour autant.

 

* Les 850 mots de l’anglais de base

boraboraJe me souviens d’une émission, à la radio, où l’on interviewait un Québécois qui s’était exilé à Bora Bora durant quelques années et qui revenait maintenant vivre au Québec.

L’interviewer s’étonnait de l’intérêt de vouloir vivre au Québec quand on peut profiter d’un paradis ensoleillé quotidiennement, ce à quoi l’autre a répondu que le rapport au temps que nous avons ici au Québec, lui manquait.  Là-bas, disait-il, le climat chaud est à peu près le même toute l’année. Nous n’avons pas conscience du temps qui passe.

Par contre, ici au Québec, nous bénéficions de 4 saisons bien distinctes qui marquent le temps. C’est ce rapport au temps qui lui manquait et que nous prenons parfois trop souvent pour acquis.

Vous vous êtes-vous déjà fracturé un bras, une jambe? C’est généralement dans ces situations que l’on réalise le bonheur d’avoir tout nos membres fonctionnels. Il suffit de tomber malade pour penser avec nostalgie au bonheur d’être en pleine santé. Ces bonheurs quotidiens, tel vivre au Québec, admirer le paysage enneigé, être en santé, avoir ses grand-parents, parents, frères, soeurs, enfants, amis près de nous, bien vivants, avoir un toit pour se protéger du froid, avoir des vêtements, de la nourriture, l’eau courante, l’électricité, un travail, des fruits à l’épicerie, font tous partie de ma définition du bonheur. On passe parfois tant de temps à rêver à ce qu’on n’a pas qu’on oublie d’apprécier ce qu’on a. Et bien c’est en appréciant tout ces bonheurs qui m’entourent que je débute cette nouvelle année 2013 et je vous en souhaite une très bonne.

Source de la photo: Bora Bora