Archives de janvier, 2012

Amygdale et émotions

Publié: 30 janvier, 2012 dans Science

Selon cet article, paru sur Canoe, l’amygdale s’active, lorsque l’on est heureux ou que l’on a peur. Mais alors, que se passe-t-il pour ceux qui se sont fait enlever les amygdales? Sont-ils privés d’émotions pour autant?

Visiblement, celui qui a écrit l’article, ignorait qu’il y a différents types d’amygdale dans le corps humain.

Il y a celles qui se trouvent dans le pharynx qui jouent un rôle défensif contre les infections des voies respiratoires et digestives, puisqu’elles sont situées à l’entrée. Ce sont celles qui sont parfois enlevées chirurgicalement.

Il y a aussi l’amygdale située dans le cerveau, qui a notamment pour rôle d’évaluer la charge émotionnelle associée aux stimuli sensoriels. On dit qu’elle jouerait aussi un rôle dans la reconnaissance faciale. Celle-là, vaut-mieux la garder.

L’épée de Damoclès

Publié: 29 janvier, 2012 dans Réflexions, Société

De la grosseur d’un photocopieur, l’Ion-Proton est un séquenceur permettant de décoder la totalité de votre code génétique en à peine deux heures.

Je parie que les compagnies d’assurances adoreront ce nouveau gadget!

 

Pour plusieurs, la cinquantaine est synonyme de « pente descentante », une période de la vie où on quitte progressivement la vie active pour entrer dans le monde des retraités.

Retraités, dans le sens de « en retrait ».

L’énergie décline, les problèmes de santé augmentent et ces cinquantenaires fuient les responsabilités et les projets d’envergure, aspirant plutôt à une vie paisible et sans souci.

Ces préjugés sont tenaces. Certains employeurs sont même réticents à embaucher une personne de plus de 50 ans pour ces raisons.  Je ne me sens tellement, mais tellement pas ainsi, en fait, c’est complètement l’inverse. J’ai plus d’énergie maintenant que j’en avais, il y a 10 ans et je me sens en pleine progression. Ce changement d’emploi, après avoir passé 25 ans dans la même boîte y est définitivement pour quelque chose. C’est le sentiment d’un nouveau départ avec une tonne de nouvelles opportunités. Je suis bien sur une pente, mais je monte.

Jusqu’au bout

Publié: 17 janvier, 2012 dans motivation

J’ai la ferme intention de vivre jusqu’à ma mort. Sachez-le!

J’ai été élevé dans la religion Catholique. Je ne vais plus à l’église depuis belle lurette et je n’adhère pas nécessairement à plusieurs concepts propres à cette religion, mais je me dis Catholique malgré tout…comme bon nombre de Québécois.

Ayant baigné dans les valeurs chrétiennes, depuis mon enfance,  je les ai naturellement intégrées et pour moi l’existence de Dieu, par exemple, est une conviction profonde. Je ne sens pas le besoin d’en convaincre qui que ce soit et il serait vain de tenter de me faire changer d’idée. Vous savez, les croyances c’est comme ça. On ne peut pas vraiment prouver quoi que ce soit, c’est pourquoi on dit toujours que c’est une question de foi.

En déjeunant, ce matin, je pensais à ces chrétiens qui font une prière avant tous les repas. Et puis, de fil en aiguille, je me suis mis à réfléchir à d’autres croyances, à ceux qui autrefois croyaient aux Dieux Grec, aux Mayas qui croyaient au Dieu Soleil ou qui pensait devoir arroser la terre du sang d’innocents pour obtenir la faveur des Dieux et de bonnes récoltes. Je pensais aussi aux amérindiens qui croient à la Grande Mère et qui exécutent certains rituels après avoir tué un animal pour que son âme soit en paix…En pensant à tout cela, je me disais que ces rituels et ces croyances « primitives » n’étaient que des superstitions, alors que c’est tout à fait différent de mes croyances…Mais quand on y pense un peu, est-ce vraiment le cas?

Je ne juge pas ici le fait que ces rituels soient acceptables ou pas, mais uniquement les croyances sur lesquelles ils se fondent. Je me dis que pour ces personnes, la conviction doit être aussi forte que la mienne. Alors pourquoi est-ce que les leurs devraient être des superstitions et pas les miennes?

Le ton et les mots

Publié: 7 janvier, 2012 dans Bonheur, famille

Croyez-vous être un bon parent pour vous-même?

En chacun de nous se cache un enfant et quand on se parle à soi-même, c’est d’abord à lui qu’on s’adresse. Le ton et les mots que l’on emploi sont très significatifs et très proches de l’attitude de base que l’on adopte face à ceux sur qui on exerce un ascendant (employés, enfants, étudiants). Ainsi on aura des paroles dévalorisantes ou encourageantes, une attitude tolérante ou très stricte face aux erreurs, on sera très exigeant ou peut-être pas quant à l’atteinte des objectifs.

Cette attitude se construit d’abord sur le modèle que l’on a appris dans notre enfance et est donc grandement influencée par les mots, par le ton qu’on eu nos parents vis à vis de nous-même.