Archives de avril, 2011

Le ridicule nous rend plus fort

Publié: 24 avril, 2011 dans Uncategorized

Solange me rappelait dans un billet précédent que c’est Nietzche qui avait dit « Ce qui ne nous tue pas rend plus fort ».  Je pensais également à cette autre citation, sur le même thème qui dit « Le ridicule ne tue pas. »

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Combinant les deux nous arrivons à « Le ridicule nous rend plus fort. »

Voilà pour la théorie. Évidemment, une théorie ne vaut pas grand chose, tant qu’on ne l’a pas éprouvée.

Dans mon comté, un candidat indépendant, l’humoriste Jean-François Mercier présente sa candidature lors de l’élection fédérale du 2 mai. S’inspirant de ce qu’était le parti Rhinocéros, à l’époque, il affirme candidement nous faire deux sortes de promesses électorales: Celles qu’il n’a pas l’intention de tenir, mais qu’il annonce juste pour se faire élire et celles qu’il nous garantie qu’elle seront tenues (Il y aura encore de la corruption, de la collusion et des taxes).  Son slogan-choc est « Là c’t’assez Tabarnak! ».  Nous en sommes à notre 4ième élection en 7 ans, au coût de $300 million à chaque fois. Notre système électoral est ridicule, nos politiciens se comportent de façon ridicule, alors soyons cohérent et poussons le ridicule jusqu’au bout. Qui sait, peut-être que ça nous rendra plus fort.

Je lisais ce matin, qu’un sondage démontrait que Jean-François Mercier devance les Libéraux et le Conservateurs dans mon comté. Je trouve cela plutôt rafraîchissant.

Passion doublage

Publié: 10 avril, 2011 dans Bonheur, famille, Juste du bonheur, motivation

Ma plus jeune s’est mise en tête qu’elle fera carrière dans le monde du doublage. Je vous avais raconté, il y a quelques semaines comment elle était arrivée, sans expérience préalable, à participer à une session de doublage.

Sa passion pour ce domaine avait éveillé l’intérêt d’un directeur de studio chez PixCom, à qui elle avait écrit, et ce dernier eut la gentillesse de l’inviter pour faire quelques lignes de doublage par surimpression vocale dans un documentaire. Depuis ce temps, elle ne rêve que du moment où sa carrière prendra son envol.

Elle continue ses démarches et aura bientôt l’occasion d’assister à une session de doublage en syncro. Elle aurait bien voulu s’inscrire cet été à des cours en doublage offert par le Conservatoire d’Arts dramatiques, mais malheureusement, cette année, ils n’offrent pas de cours pour les débutants.

Qu’à cela ne tienne, elle a donc décidé de pratiquer et apprendre toute seule, s’inspirant de ce qu’elle a pu trouver sur le web. Elle a ainsi créé son blogue où elle publie ses exercices de doublage, se disant que ça servira aussi éventuellement dans le cadre d’un porte-folio. Parallèlement, elle a pris contact avec l’agence Julie Breton, de façon à obtenir quelques contrats, à titre de figurante où, qui sait, pour du doublage.  Voici donc ce qu’elle a réalisé jusqu’à maintenant: Suivre sa voix. Allez dans la section « Démo », apparaissant en haut de l’écran à droite, pour voir ses projets de doublage.

Ci-dessus, un de ses projets de doublage plutôt réussi!

Il y a des sentiments de bonheur qui s’incrustent solidement en nous et réapparaissent de façon récurrente tout au long de notre vie. Pour moi, l’un deux est associé  à la moto.

Je n’en ai plus, depuis des années, mais j’ai encore très présent en moi le sentiment de liberté que me procurait cette activité. Partir, sans destination précise, sentir le vent contre soi, être au grand air, sans entrave ni ceinture de sécurité, ressentir la puissance de la machine, la vitesse, c’était vraiment grisant et ce sentiment est resté très vivant.

Juste l’évoquer ramène en moi tout ces sentiments de bonheur.

J’ai ainsi une banque bien garnie de sentiments de bonheur que j’évoque de temps à autre, juste pour le plaisir que çà me procure. C’est un peu comme si chacun de ces sentiments particuliers étaient déposés là dans un compte à bonheur et qu’une fois déposés, je pouvais les retirer à volonté sans aucun risque d’avoir un jour un compte à sec. Ce qui y est déposé l’est pour l’éternité, enfin, vous comprenez.  Et plus les années s’accumulent, plus mon compte se garni. En un sens, c’est comme si plus le temps passait, plus il m’est facile d’être heureux.

En réalité, l’important, c’est de de faire plus de retraits de ce compte, que du compte à regrets. Lui aussi, forcément, accumule un solde avec les années, mais ce sont essentiellement les retraits qui comptent et ici, je vous assure, on a le choix du compte, même si ça demande parfois un certain effort.

Ce matin, j’ai eu le plaisir de prendre une longue marche d’une dizaine de kilomètres, sur une petite route de campagne que j’apprécie particulièrement. La température était douce et le soleil éclatant. Je n’entendais que le chants des oiseaux ici et là et à perte de vue, des champs où la vie renaît déjà. C’est un sentiment de bonheur intense et récurrent qui m’habitait alors. Il me rappelait cette longue randonnée sur le Chemin de Compostelle, en Espagne. Ce chemin est situé dans le nord de l’Espagne, dans des régions rurales, peu industrialisées ou mécanisées. J’avais remarqué, avec beaucoup de plaisir, que si on s’immobilisait un instant, on n’entendait absolument aucun bruit mécanique, pas même celui des automobiles au loin, juste la nature à l’état pur. Quel magnifique moment.