Je m’endors facilement. Je pose la tête sur l’oreiller et moins de deux minutes plus tard, je suis parti au royaume des rêves, ce qui désespère un peu ma conjointe qui prend beaucoup plus de temps à s’endormir.
Souvent, ce qui nous bloque, ce sont ces pensées qui nous tournent dans la tête en boucle et qui bloquent le relâchement nécessaire pour finalement s’endormir. J’ai, pour ma part, quelques techniques que je mets en pratique et qui favorisent l’endormissement. L’une d’entre elle est illustrée ici. J’imagine un long tube de verre autour de moi, qui empêche toute pensée obsédante de m’atteindre, puisqu’elles vont rebondir sur la surface, de sorte que je me retrouve dans cet état sécuritaire, calme et paisible qui favorise mon sommeil.
Une autre technique, consiste à m’imaginer dans une salle de cinéma, juste avant le début du film et que toute la salle est plongée dans le noir. Je me concentre sur cette absence totale de lumière, sur le noir qui est devant moi et puis, quand les images générées par mon cerveau apparaissent devant mes yeux, je reste un spectateur passif, me contentant de regarder passer ces images les unes après les autres, sans penser, sans réfléchir, juste les regarder passer et en peu de temps, hop, je suis parti.
Des flocons de bonheur 
Je crains que cela ne suffise à un esprit tourmenté comme peut l’être quelque fois notre humeur !
Je comprends Matatoune, c’est aussi ce que me disent ceux de mon entourage qui ont du mal à trouver le sommeil. J’ai quelques fois passé des nuits à rêver de problèmes professionnels à résoudre, ce qui est moins reposant et qui ne règle pas grand chose au final. J’ai l’impression que c’est un peu comme un exercice mental que d’arriver à faire le vide quand on se met au lit, en plus d’avoir une routine régulière dans les heures qui précèdent le coucher. Pour ma part, au réveil, je me rappelle presque toujours des rêves de la nuit et ça m’amuse beaucoup de voir toutes les incongruités que j’y retrouve, même si dans le rêve, ça paraissait parfaitement normal.
Bonne journée à toi.
Trop drôle, j’applique la deuxième méthode depuis longtemps, je lui ai même donné un nom: Le caléidoscope.