Archives de juin, 2018
Pensée du 29 juin
Publié: 29 juin, 2018 dans famille, Pensée du jour, Questions existentielles, RéflexionsPensée du 28 juin
Publié: 28 juin, 2018 dans bêtise humaine, L'essentiel, motivation, Pensée du jour, Politique, Réflexions, SociétéPensée du 27 juin
Publié: 27 juin, 2018 dans Éthique, bêtise humaine, Pensée du jour, psychologie, SociétéPensée du 25 juin
Publié: 25 juin, 2018 dans Bonheur, Juste du bonheur, L'essentiel, motivation, Pensée du jour, plaisirPour l’atelier d’écriture de Leiloona. En s’inspirant d’une photo, écrire un court texte, juste pour le plaisir d’écrire.
Fonçant tête première vers la terre, la fusée rouge et blanche s’était enfoncée à moitié dans le sol de Central Park avec un angle de quarante-cinq degrés. Ouvrant une porte le long du fuselage, un petit bonhomme en sortit pieds nus en époussetant sa chemise de nuit et en secouant ses cheveux bouclés. Tournant son regard vers le ciel, il leva les bras en signe de victoire et éclata d’un rire clair et communicatif. Sans se soucier des sirènes de plus en plus fortes et des nombreux curieux qui s’étaient attroupés, il parti ensuite sans se presser entre les grands arbres et disparu peu à peu sous les feuillus. Des témoins dirent plus tard l’avoir vu faire un arrêt devant l’obélisque de granite rose installé près du Metropolitan Museum of Art, pour lire avec intérêt la surface couverte de hiéroglyphes. Ensuite, il semble qu’on perdit sa trace.
Des militaires fortement armés intervinrent rapidement, établissant un périmètre de sécurité autour de la fusée, contrôlant la foule et ne laissant personne quitter le parc sans les avoir d’abord questionné sur ce qu’ils avaient vu et entendu. Dans le rapport, on indiqua qu’un enfant blond, d’environ huit ans, peu vêtu et pieds nus avait quitté l’engin spatial pour se diriger vers l’est. Promptement, on organisa des patrouilles pour localiser l’étranger.
Pas très loin, au sixième étage du Lenox Hill Hospital, dans la chambre 6040, Rose, toute frêle s’était enfin endormie. La morphine avait calmé suffisamment ses douleurs pour lui donner un petit répit, lui permettre de respirer plus aisément et reprendre un peu de force. L’heure de la libération approchait, mais confiante, elle attendait patiemment son prince qui en rêve, lui avait promis d’être là pour la ramener à la maison. Et puis au loin, en sourdine, à travers le brouillard qui engourdissait son esprit, elle entendit un rire familier. Elle ouvrit laborieusement les yeux. Il était là, petit bonhomme souriant, lui tendant la main.
– Viens, lui dit-il gentiment, c’est l’heure de rentrer.