Archives de février, 2012

Grève étudiante

Publié: 24 février, 2012 dans Politique, Réflexions

Je suis contre la grève, mais je suis de tout coeur avec les jeunes qui la font.

C’est un exercice pédagogique visant à apprivoiser les mécanismes du pouvoir dans une société démocratique.

Je suis contre la grève, parce qu’elle s’oppose à l’augmentation des frais de scolarité, alors qu’on sait très bien que les coûts universitaires ne seront pas gelés pour autant.

Geler les frais de scolarité, signifie alors que le reste de la population paiera une part toujours plus grande du coût de l’enseignement universitaire, alors que la société québécoise paie déjà largement plus, à ce sujet, que toute autre région d’Amérique.

L’augmentation aurait dû se faire, sur la base de l’augmentation du coût de la vie, pas sur la base du rattrapage depuis le moment où les frais ont été gelés. Je suis donc également contre l’augmentation des frais de scolarité proposé par le Gouvernement.

La grève aura aussi pour effet de forcer les partis d’opposition, ceux qui aspirent au pouvoir, à se positionner et qui sait, proposer une meilleure approche.

Curieux tout de même!

Publié: 19 février, 2012 dans Réflexions

C’est curieux tout de même que tant de parents sentent le besoin d’abaisser leurs enfants pour les élever.

De même, il y a des gens très instruits qui manquent cruellement d’éducation.

 

Tâche complétée!

Publié: 17 février, 2012 dans motivation, plaisir

Aimez vous les listes?

Moi, je les aime beaucoup. Dans mon travail, mes études, même au niveau personnel, j’aime bien faire des listes.

Mettre un crochet au bout d’une tâche complétée a toujours été pour moi une source de plaisir. C’est comme marquer la fin d’une étape, savoir que l’on avance. Cocher un élément de la liste me donne automatiquement une énergie additionnelle pour entreprendre la suivante.

Hier soir, je revenais à la maison après une assez longue journée (travail+université). Je roulais lentement, en bas des limites maximales permises. La radio diffusait du violon endiablé, typique du folklore Québécois et tout à coup, j’ai senti le bonheur me fourmiller jusqu’au bout des doigts. Comme ça, sans raison apparente. Je me sentais juste parfaitement heureux et bien dans ma peau.

Vous savez, on ne s’étonne pas de voir une personne se lever de mauvais pied ou juste être de mauvaise humeur sans véritable raison, mais on ne s’imagine pas non plus être tout à coup parfaitement heureux sans raison. Pourtant, ça arrive.