Je suis contre la grève, mais je suis de tout coeur avec les jeunes qui la font.
C’est un exercice pédagogique visant à apprivoiser les mécanismes du pouvoir dans une société démocratique.
Je suis contre la grève, parce qu’elle s’oppose à l’augmentation des frais de scolarité, alors qu’on sait très bien que les coûts universitaires ne seront pas gelés pour autant.
Geler les frais de scolarité, signifie alors que le reste de la population paiera une part toujours plus grande du coût de l’enseignement universitaire, alors que la société québécoise paie déjà largement plus, à ce sujet, que toute autre région d’Amérique.
L’augmentation aurait dû se faire, sur la base de l’augmentation du coût de la vie, pas sur la base du rattrapage depuis le moment où les frais ont été gelés. Je suis donc également contre l’augmentation des frais de scolarité proposé par le Gouvernement.
La grève aura aussi pour effet de forcer les partis d’opposition, ceux qui aspirent au pouvoir, à se positionner et qui sait, proposer une meilleure approche.