Articles Tagués ‘Bonheur’

S’endormir

Publié: 28 avril, 2024 dans Juste du bonheur, psychologie
Tags:, ,

Je m’endors facilement. Je pose la tête sur l’oreiller et moins de deux minutes plus tard, je suis parti au royaume des rêves, ce qui désespère un peu ma conjointe qui prend beaucoup plus de temps à s’endormir.

Souvent, ce qui nous bloque, ce sont ces pensées qui nous tournent dans la tête en boucle et qui bloquent le relâchement nécessaire pour finalement s’endormir. J’ai, pour ma part, quelques techniques que je mets en pratique et qui favorisent l’endormissement. L’une d’entre elle est illustrée ici. J’imagine un long tube de verre autour de moi, qui empêche toute pensée obsédante de m’atteindre, puisqu’elles vont rebondir sur la surface, de sorte que je me retrouve dans cet état sécuritaire, calme et paisible qui favorise mon sommeil.

Une autre technique, consiste à m’imaginer dans une salle de cinéma, juste avant le début du film et que toute la salle est plongée dans le noir. Je me concentre sur cette absence totale de lumière, sur le noir qui est devant moi et puis, quand les images générées par mon cerveau apparaissent devant mes yeux, je reste un spectateur passif, me contentant de regarder passer ces images les unes après les autres, sans penser, sans réfléchir, juste les regarder passer et en peu de temps, hop, je suis parti.

Bouclier de lumière

Publié: 22 avril, 2024 dans Bonheur, Société
Tags:,

J’ai l’habitude de faire de tour de tous les médias d’information tôt le matin. C’est une habitude qui date de très longtemps et qui me donne l’impression de savoir ce qui se passe sur la planète. De façon générale, savoir me rassure, dans la mesure où je peux établir une certaine crédibilité à un fait, en vérifiant les sources, un peu à la façon d’un journaliste amateur.

Pourtant, ce matin, en faisant le décomptes des bonnes et des moins bonnes nouvelles, j’ai eu un gros soupir. C’était un peu déprimant et je me suis demandé si ça valait autant la peine, de lire ainsi toutes ces nouvelles pas si positives. On dirait que pour les médias en général, les mauvaises nouvelles font meilleures presses que les bonnes. Ou alors, c’est que les choses vont vraiment mal, mais bon.

J’ai donc décidé de me construire un bouclier de lumière que je pourrai dresser devant moi au besoin et sur lequel rebondiront toutes les mauvaises nouvelles, mais qui laissera filtrer les bonnes nouvelles.

Je vais le mettre à l’épreuve aujourd’hui!

Voici un peu comment je me sens ce matin. J’ai juste envie de profiter pleinement de l’instant présent.

Nous vivons dans une époque anxiogène. Climat, pandémie, économie, inflation, guerres, famine, crise migratoire, on a toujours l’impression d’être au bord d’une catastrophe et c’est quasiment anormal de ne pas ressentir de l’anxiété face à tout ce qui se passe présentement. Cependant, quand on y pense, l’anxiété est presque toujours induite par la peur de ce qui pourrait arriver. C’est de la projection. On se projette dans un avenir plus ou moins lointain et on imagine le pire.

Ici, le « plus ou moins lointain » mérite d’être mis en contexte. Il y a une différence importante dans la portée du temps entre par exemple, l’anxiété de ne pas savoir où prendre l’argent pour payer sa prochaine dose ou son prochain repas, celle de mourir quand on est en soin palliatif pour un cancer en phase terminale, celle de perdre son emploi face à une situation économique difficile ou encore la peur de voir sa maison submergée par les flots, à cause de la fonte des glaciers. Toutes ces raisons et combien d’autres génèrent leur lot d’anxiété et au quotidien, c’est la somme de toutes ces peurs qui nous créent cette boule au creux du ventre, dans la gorge ou ailleurs selon la façon dont elle nous affecte.

Pour dénouer ces nœuds et réduire son anxiété globale, il es possible de décortiquer nos peurs, une à une, et les classifier selon le temps qui nous sépare entre maintenant et le moment projeté où le pire nous frappera. Cette classification nous aide à catégoriser et prioriser nos peur, elle nous aide ainsi à déterminer si on peut agir maintenant pour améliorer la situation et mitiger l’impact du pire. L’action est un des bons moyens de réduire l’anxiété, puisque plutôt que de subir, on est en mode combat.

Si on constate, par ailleurs, que pour l’une ou l’autre de ces peurs, on ne peut personnellement rien y faire, à quoi bon s’en faire alors, je me le demande. Je pense, personnellement, que si on ne peut rien y faire, on devrait laisser cette anxiété à ceux qui peuvent agir et libérer celle-ci de notre lot quotidien, alléger nos épaules de ce poids qui nous rend inutilement plus difficile notre voyage ici-bas.

Par ailleurs, si on ne peut rien y faire, face à certaines situations, nous pouvons encore faire quelque chose pour alléger malgré tout notre quotidien et je parle ici de la gratitude.

La gratitude a sur l’anxiété, le même effet que l’hélium face à la gravité. Il nous rend plus léger.

Pratiquer la gratitude, c’est porter un regard attentif sur tout ce qui nous entoure et prendre le temps d’identifier tout ce qui nous fait du bien. Profiter d’une belle journée, du ciel bleu, du soleil qui nous réchauffe la peau, un câlin de son amoureuse, le sourire d’un passant, un mot gentil qu’on donnera ou qu’on recevra, prendre un café dans sa tasse préférée, écouter une série télé, lire un roman qui nous amuse, nous inspire ou nous diverti, s’entraîner, courir, marcher, se sentir en forme, chanter, fredonner sa chanson favorite, faire un grand ménage du printemps, laver les vitres de ses fenêtres ou sa voiture et apprécier le résultat, téléphoner à un ami, un frère, une sœur, un parent ou un enfant juste pour leur dire ou leur faire sentir qu’ils sont importants pour nous, bref, si on s’y met, je suis persuadé que chacun d’entre nous pouvons pratiquer la gratitude et se sentir bien, ne serait-ce qu’un moment.

Je vous souhaite une bonne journée.

Aller nulle part

Publié: 27 décembre, 2023 dans amour, Écriture, Bonheur
Tags:,

Pour l’atelier d’écriture de Gisèle, écrire un texte intégrant les dix mots suivants dans l’ordre.

Enlever, arrêter, motard, hamburger, voyou, kaleidoscope, obscurité, flaque, guirlande, nénuphar.

J’avais envie, ce matin-là, de soulager mon amoureuse du poids qui écrase son bonheur. J’avais envie d’enlever de ses épaules, ces pensées anxiogènes qui l’accompagnent depuis quelques temps. Je voulais arrêter ces pensées qui tournent en boucle dans sa tête et la tourmentent, alors je lui ai proposé une balade en moto.

J’escomptais ainsi lui faire découvrir cette liberté si familière au motard qui roule vers nulle part, simplement pour le plaisir de rouler et sentir le vent contre soi, être entièrement absorbé dans l’instant présent, écouter et apprécier la puissance de la bête que l’on tient entre ses mains, s’imprégner des magnifiques paysages qui défilent, respirer l’odeur de la mer et celle des champs qui viennent nous chatouiller les narines, écouter le ronronnement du moteur qui se mélange au sifflement du vent. C’est beaucoup cela, le plaisir de la moto et je souhaitais le partager avec elle pour éloigner la grisaille qui la tenait prisonnière.

On a roulé longtemps vers le bas du fleuve, hors du temps, sans compter les heures ni les kilomètres, jusqu’à ce que la faim nous rattrape. On s’est alors arrêté dans un petit snack-bar au Bic, en bordure du fleuve, pour déguster un hamburger et des frites. On s’est installé sur la terrasse avec nos habits de cuir et nos verres fumés qui nous donnent un petit air de voyou, pour manger tranquillement et apprécier ce kaléidoscope de couleurs qui s’entremêlaient devant nos yeux, l’odeur saline du fleuve, le vert des montagnes au loin et toutes ces petites maisons aux couleurs chantantes. C’était à la fois calme, apaisant et inspirant. A son sourire, à la lueur qui brillait dans ses yeux et sans avoir à le lui demander, je voyais bien que mon amoureuse appréciait la balade.

On a ensuite décidé de rebrousser chemin, question de revenir avant la nuit, mais on avait mal calculé la distance parcourue. Progressivement, l’obscurité a peu à peu effacé le paysage, ne laissant visible devant nous que les quelques mètres éclairés par les phares de ma Harley. Rouler la nuit, c’est revenir à l’intérieur de soi. Les sens se resserrent et on se concentre sur ce qui est en nous et devant soi, comme dans une salle de cinéma. La route défile en boucle et chaque kilomètre ressemble au précédent, même si on doit rester alerte pour éviter et contourner une possible flaque d’eau qu’on aperçoit parfois à la dernière minute.

Au loin, dans la nuit, les phares des autres véhicules s’allongeaient, comme un longue guirlande lumineuse, blanche pour ceux qui viennent et rouge pour ceux qui vont. Je sentais ma compagne, un peu molle derrière, comme si elle était somnolente. Enfin de retour à la maison et un peu éreinté par la longue journée, j’ai rangé la moto et on s’est fait un tisane, collé tous les deux devant le feu de foyer, aussi heureux d’être chez nous que la grenouille qui retrouve son nénuphar après une virée nocturne.

Je serais « Replay » de Ken Grimwood. Ce roman aborde les choix de vie et leurs conséquences à travers le temps. Le personnage principal, meurt et se retrouve dans son corps de jeune adulte, une vingtaine d’années plus tôt. Sachant la conséquence des choix qu’il a fait, il peut ainsi tout remettre en question et refaire son destin. Que serait-il arrivé, si j’avais fait ceci ou cela, pris telle décision plutôt qu’une autre.

Ce qu’on vit au présent est la conséquence d’une suite de décisions prises les unes à la suite des autres qui ne sont enchaînées pour aboutir à la situation telle qu’on la connaît. Les choix de carrière, les histoires amoureuses, les ruptures, les accidents qui nous ont frappés ou perturbés ou qui ont mené à la mort de personnes aimées. Qui ne s’est pas dit au moins une fois dans sa vie: « Ah, si j’avais dit ou fait ceci ou cela, ça ne serait pas arrivé. »

On traîne ainsi le regret de ne pas avoir agit autrement et ces chemins de vie potentiels se sont éteints nous laissant avec la conséquence qui en a découlé, mais se retrouver 20 ou 30 ans en arrière, avec ce que l’on sait maintenant peut tout changer. Oui, mais changer quoi que ce soit à une situation passée peut aussi tout changer, incluant ce qu’on ne voudrait pas qui change. C’est le thème principal de ce roman, qui fut un Best Seller, que je me plais à lire et relire et qui amène toutes sortes de réflexions.

Je serais le souffle du vent d’automne qui tient son chant du ruissellement des courants d’air frais entre les feuilles assoiffées de sève. Je serais ce vent, prélude au grand dénuement des feuillus, perdant peu à peu leur splendeur le temps d’un hiver en s’accrochant toujours plus profondément au sol, de peur d’être déracinés, jetés par terre, démembrés et éparpillés ici et là en toutes sortes de maison d’homme. Je serais ce vent qui chuchote aux oreilles des grands arbres, pour les rassurer, pour leur dire que leur essence vitale ayant rassemblé en une vie unique chacune de leurs feuilles, chacune de leur branches existera toujours, disséminée et réassemblée en d’autres formes de vie tout aussi resplendissantes. Je serais ce vent d’automne.

Pensée du 12 août 2023

Publié: 12 août, 2023 dans Écriture, Bonheur
Tags:

L’alternance entre deux états nous aide à mesurer le temps qui s’écoule. La seconde qui sépare le Tic du Tac, la fin d’une chanson sur Spotify et le début d’une autre, le samedi matin et son rythme différent qui marque le début des loisirs après une semaine de travail, les quatre saisons qui se succèdent, marquant le temps. J’aime le Québec et ses saisons si différentes les unes des autres. Déjà, à la mi-août, on pressent l’automne qui se pointe le bout du nez, par ces petits matins plus frais et ces après-midi où le soleil plombe nous incitant à chercher un coin ombragé. Le bleu du ciel a une teinte particulière, plus bleu qu’en milieu d’été. Il met magnifiquement en relief la chevelure verdoyante des arbres encore chargés de feuilles qui valsent quand le vent se met de la partie. Tout change, à un rythme qui lui est propre. Je voyage à travers le temps, tel un voilier sur les vagues, porté par le vent du changement. Je suis tout simplement heureux et en paix sur mon navire, fier du chemin parcouru et de l’expérience de vie acquise et voguant en confiance vers l’horizon.

Au passé, il nous ramène à des souvenirs heureux, réveillant en nous des émotions intactes et précieusement conservées. Il se ravive par une chanson, un mot, une image, une pensée qui évoque quelque chose en nous, une certaine nostalgie qui fait du bien. Je l’appelle notre coffre au bonheur, celui qui renferme tout ces moments que l’on peut se remémorer quand bon nous semble, juste pour se faire du bien.

Au futur, il nous projette dans l’expectative du moment heureux qu’on prévoit vivre, générant en nous, des émotions de plaisir, de ce qu’on verra, entendra ou ressentira. Il peut naître en regardant sur internet le menu du resto où on souhaite aller souper, en pensant au prochain spectacle de Simon Leblanc qui nous fera tant rire, en pensant à un voyage qu’on fera peut-être dans un pays étranger ou juste dans une autre région et en planifiant ce qu’on voudra y voir, y faire, à ce qu’on y découvrira et qui viendra par la suite enrichir notre coffre à bonheur.

Au présent, si on ouvre bien ses yeux, ses oreilles et son cœur, il se cache dans tout ce qui nous entoure là, maintenant, dans le calme du matin qui se présente en prélude à l’automne ou dans le chant du vent entre les feuilles moins tendres ou encore dans la chaleur du soleil matinal qui nous frappe quand on sort d’une zone ombragée. Il se cache dans le sourire d’une personne aimée, dans ses yeux brillants ou le confort agréable d’un câlin bien serré. Il se cache dans tout ce qu’on a et qu’on oublie parfois et il n’en tient qu’à nous de le laisser émerger et bien débuter une journée.

Bonheurer mes amis, surtout ne vous en privez pas.

Pour l’atelier d’écriture d’Alexandra. En s’inspirant d’une photo de Christian Bowen, écrire un court texte, juste pour le plaisir d’écrire.

@ Christian Bowen

Pour la plupart de gens, les anniversaires de naissance marquent le temps qui passe et les années qui s’accumulent. C’est une journée de flottement entre un avant et un après, un passage obligé entre le passé immuable et la naissance de tous les possibles. Pour Charlotte, c’était toujours une journée bien spéciale qu’elle aimait célébrer. Particulièrement lors du passage des décennies. Aujourd’hui, son cœur battait la chamade et les yeux fermés, elle attendait impatiemment le dévoilement de son cadeau d’anniversaire. Elle pouvait entendre les chuchotements de ses amis, les rires, les pas feutrés, l’excitation grandissante autour d’elle. Elle était curieuse de découvrir ce qu’ils avaient préparé pour célébrer son 140ième anniversaire.

À chaque instant dans notre corps, des milliers de cellules défectueuses se suicident et meurent par apoptose, tandis que d’autres se subdivisent pour remplacer celles qui sont moribondes. Ce renouvellement constant est aussi la cause du vieillissement chez l’humain, puisque le nombre de subdivisions cellulaires est limité. Une fois la limite atteinte, on reste avec de plus en plus de cellules défectueuses et non remplacées ce qui mène au vieillissement corporel tel qu’on le connaît.

Charlotte avait hérité d’une mutation génétique extrêmement rare, connue sous le nom du gène Mathusalem qui permettait à ses cellules de se regénérer à l’infini, comme le font les planaires, ces vers colorés qui intriguent tant la communauté scientifique depuis le 18ième siècle. Née en 1883, Charlotte avait mené une vie tout ce qu’il y a de plus normal jusqu’à l’âge adulte. À la mi trentaine, on avait commencé à la complimenter pour avoir préservé une apparence si jeune. Elle se maria à 35 ans avec un homme de 10 ans son cadet et eut rapidement deux enfants. Deux décennies plus tard, on entendait ici et là des commentaires empreints de préjugés envers son mari qui avait marié, disait-on, une femme qui aurait pu être sa fille, même si elle était plus âgée que lui. Face à cet étrange phénomène, son médecin n’avait pas trouvé de meilleure réponse que « vous bénéficiez d’une bonne génétique ». Arrivée à la soixantaine avec un corps de vingt ans, Charlotte passait régulièrement pour la jeune sœur de ses deux fils. Elle en arriva, tout comme son entourage, à la conclusion qu’elle ne vieillissait pas. Qu’elle ne vieillirait pas!

Quand on pense vivre éternellement, ça change un peu les perspectives. Au niveau familial, on peut avoir des enfants, décennies après décennies et créer un immense clan, toutes générations confondues et ayant tous la même mère. Au cours de sa vie, on verra également mourir beaucoup de gens qu’on aime, ses fils, filles, partenaires de vie et amis. D’une certaine façon, on aura plusieurs vies, peut-être plusieurs partenaires de vie, plusieurs carrières également. Selon le psychologue K. Anders Ericsson, il faut en moyenne 10000 heures pour exceller dans un domaine, peu importe ce domaine. À 70 ans, Charlotte décida donc de consacrer une décennie à la fois pour étudier, apprendre et exceller dans une spécialité. Elle fut donc médecin jusqu’à 80 ans, puis pianiste professionnelle, électricienne jusqu’à 100 ans, historienne, planificatrice financière, généticienne et finalement spécialiste en intelligence artificielle au cours des 10 dernières années.

— OK, tu peux ouvrir les yeux Charlotte!

Devant elle, se tenait un énorme et magnifique sablier, conçu par un artisan. On lui expliqua qu’il avait été fait d’un assemblage de bois noble finement sculpté et de verre trempé. On l’avait rempli de grains de sable provenant des quatre coins du globe et son mécanisme unique avait été fabriqué de sorte que le sable s’écoule entièrement et précisément en une décennie, pour marquer le temps, tel qu’aimait le faire Charlotte. Au signal et sous les applaudissements, on retira une petite languette et le sable commença, grain à grain, à s’écouler dans l’entonnoir de verre.

— Ah, merci tellement mes amis. C’est tout simplement magnifique! Ce cadeau me touche énormément et me ressemble tant. Vous savez, quand le temps ne nous est plus compté, quand la mort ne se profile plus au bout du chemin, on voit la vie autrement. Les jours, les heures et les minutes n’ont pas la même signification, ni la même valeur surtout en comparaison à ceux qui se savent en fin de vie. D’ailleurs, si ce n’était de cette tare génétique dont j’ai hérité, ne serions-nous pas tous en fin de vie? La fin est juste plus près pour les uns que les autres. Je n’ai pas choisi d’être ainsi et si ça m’a beaucoup apporté, je vous avoue que ça m’a aussi fait vivre de nombreuses peines et de longues réflexions. J’en arrive à la conclusion qu’il est sain d’avoir une fin. C’est un cycle qui donne un sens à la vie. Quand on dispose d’un budget de temps limité, on se doit de bien le dépenser. Mes amis, je vous souhaite donc à tous, de faire sans plus attendre les meilleurs choix qui vous rendent heureux dès maintenant, puisque si la durée varie d’une personne à l’autre, la finalité reste la même. Allez, apportez-moi ce magnifique gâteau, qu’on le déguste ensemble!