S’il n’y avait pas tant de pissenlits qui poussaient ici et là sur nos terrains, on achèterait probablement de ces petites fleurs jaune chez le fleuriste pour garnir nos bouquets. Un touriste africain s’était d’ailleurs émerveillé devant ces fleurs jaune que tout le monde plantait sur son terrain.

Ce n’est donc pas tant les caractéristiques génériques de la fleur qui en font la valeur, mais plutôt ce qui la rend unique, rare et précieuse. Ainsi en est-il des êtres humains. ce qui nous attire ce n’est pas le conformiste, mais plutôt ce qui rend les individus uniques par rapport aux autres. Alors plutôt que de suivre les modes vestimentaires, plutôt que d’adopter l’opinion générale, plutôt que de se conformer, cultivons nos différences, puisque c’est ce qui fait notre vraie valeur.

commentaires
  1. Jacks dit :

    Réflexion intéressante! L’exemple est bien choisie. Elle dit tout ce qu’elle a à dire. J’en ai beaucoup ici, dans ma cour, avec la mer en arrière-plan.

  2. Éléonore dit :

    tu as bien raison, mais ce n’est pas facile, parfois aller à contre courrant demande beaucoup d’énergie, j’y ai gouté souvent et encore dernièrement…

    pour les pissenlits, je suis encore d’accord lol je ne lutte plus d’ailleurs, elles vont et viennent librement chez-moi 🙂

  3. Air fou dit :

    Mouais… Pas toutes nos différences… Ce qui dérange chez le magnifique pissenlit, c’est ses racines qui envahissent tout. C’est aussi malheureusement le propre de pas mal de différences et de personnes, dont les racines idéologiques n’incluent pas le mot respect.

    Zed ¦)

  4. xjanesatticx dit :

    Beau message 🙂

  5. Pur bonheur dit :

    De toute façon on va tous finir par la manger par la racine non?
    Aussi bien s’habituer tout de suite.

  6. pierforest dit :

    @Jackss: Je comprend ton bonheur. Vivre près du fleuve, pouvoir sentir la mer à tous les jours est un plaisir qui prend profondément racine. Mon frère demeure dans le Bas-St-Laurent depuis une vingtaine d’années. Il est pourtant originaire de la Rive-Sud de Montréal, mais il ne pourrait plus vivre ailleurs, sans son fleuve.

    @Éléonore: Pour certains, aller à contre-courant, c’est même devenu un art de vivre à tel point que s’ils réalisent que tous autour d’eux font la même chose, ils adopteront un nouveau comportement.

    @Zed: Effectivement, la différence tient souvent aux racines.

    @Jane: Merci!

    @PurBonheur: Oui, c’est sûrement plus agréable de les voir par-dessus que par en-dessous.

  7. Les pissenlits sont des pestes pas nécessairement parce qu’ils ne sont pas jolis, mais bien parce qu’ils envahissent tout, comme le dit si bien Air fou. Ils se reproduisent par leurs envahissantes racines mais aussi par leurs « minous » si jolis mais qui s’accrochent dans tous les sols. Je ne les aime pas les pissenlits parce que je l’ai ai enlevés a genoux, un par un, avec un arrache-pissenlits qui allait bien profond pour ne pas laisser un morceau de racine. Pendant des heures, des jours et des années à genoux devant des pissenlits pour en protéger mes ravissantes plate-bandes. Envahissants, vous l’ai-je dit? Les pissenlits et les écureuils sont les fléaux du jardinier.

  8. pierforest dit :

    @UneFemmeLibre: Voilà une opinion clairement exprimée! 🙂

  9. Caro et Cie dit :

    Je n’étais pas venue lire depuis longtemps, mais je dois avouer que ce billet est extraordinaire… Il reflète en tout point mes valeurs et ma façon de penser…

    J’aurais aimé l’écrire moi-même…

    Wow!!!! 😉

  10. […] S'il n'y avait pas tant de pissenlits qui poussaient ici et là sur nos terrains, on achèterait probablement de ces petites fleurs jaune chez le fleuriste pour garnir nos bouquets. Un touriste africain s'était d'ailleurs émerveillé devant ces fleurs jaune que tout le monde plantait sur son terrain. Ce n'est donc pas tant les caractéristiques génériques de la fleur qui en font la valeur, mais plutôt ce qui la rend unique, rare et précieuse. Ainsi e … Read More […]

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