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L’été dernier, je me suis fais un cadeau. Je me suis procuré un livre électronique, le eReader de Sony.

J’aimais l’idée d’amener une bibliothèque complète avec moi durant mes déplacements, sans pour autant devoir m’acheter une flotte de camion pour stocker tout ces livres. Le eReader est génial. On peut y stocker des milliers de livres dans un appareil qui a le poids et la taille d’un livre de poche.

Je vous entends déjà penser: « J’en serais incapable…Je préfère encore un vrai livre ». C’est vrai, ce n’est pas exactement comme un livre en papier. La texture des pages, l’odeur du livre n’y est pas, mais l’expérience de lecture, la qualité des caractères d’impression se comparent sans complexe avec ceux d’un livre de poche. Et puis, si ça peut aider à vous aider à vous réconcilier avec l’idée, c’est un choix plus écologique. Imaginez qu’un eReader peut contenir l’équivalent de 3000 livres en papier. C’est autant d’arbres épargnés.

Sans oublier qu’il y a maintenant des milliers de livres gratuits, parce que du domaine public, qui sont disponibles sur internet en toute légalité (Jules Verne, Charles Darwin, Dickens, Arthur Conan Doyle, Lovecraft, Machiavel, Molière, Montesqieu, Platon, etc). Évidemment, on peut aussi les lire sur ordinateur, mais c’est moins pratique, moins confortable et moins agréable. La force du eReader, c’est que l’expérience de lecture est très très proche de celle d’un vrai livre de poche, si on peut se passer de la texture et de l’odeur du papier. On peut  également acheter les derniers livres parus en format électronique et les transférer sur le livre électronique. Archambault a mis en ligne le site www.jelis.ca qui permet d’acheter ces livres, sans se déplacer.

Ce qui m’intéressais également dans le livre électronique, c’est au niveau professionnel, d’avoir avec moi tout ma librairie technique, à laquelle je réfère à l’occasion. Ici, j’ai trouvé le concept un peu moins intéressant, parce que la documentation technique en informatique est souvent accompagnée de diagrammes, de dessins qui sont moins lisibles en format de poche. De même, toute la documentation en format PDF est généralement conçue pour un format 8 1/2 x 11 et donc, la lisibilité n’est pas géniale en format de poche, parce que les caractères sont trop petits et l’idée de faire un zoom enlève l’efficacité de l’outil.

J’ai donc décidé de m’en départir de mon eReader…à perte, mais bon, c’est mieux que rien du tout.

Je vise maintenant le prochain produit, qui sera disponible au printemps à un coût indéterminé. C’est le Skiff. Un livre électronique, ultramince, léger, comportant les avantages du eReader, mais ayant cette fois un format 8 1/2 x 11, donc plus adapté à la lecture de documentation technique et, pourquoi pas, les journaux en ligne. (Cliquez sur les images pour les voir en plus haute résolution).

Évidemment, reste à voir si le produit sera disponible au Canada. Pour les producteurs, le marché canadien est plutôt accessoire comparativement au marché américain. Certains de ces appareils (le Kindle) intègrent également un lien cellulaire (sans frais mensuels) qui permettent de naviguer sur le site d’Amazon (et sur internet), acheter et télécharger n’importe quel bouquin, où qu’on se situe, sur le territoire américain. Leur modèle d’affaires implique donc une entente avec un fournisseur de communication cellulaire et ça ne semble pas aboutir au Canada. Dans le cas du Skiff, l’entente a eu lieu avec AT&T qui distribue au Canada sous la bannière Rodgers AT&T, ce qui signifie que ça pourrait être plus rapide, en tout cas, je le souhaite.